Protection policière de Nicolas Sarkozy : l'ancien président s'explique<!-- --> | Atlantico.fr
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La protection policière réservée à Nicolas Sarkozy est remise en question
La protection policière réservée à Nicolas Sarkozy est remise en question
©REUTERS/Benoit Tessier

Traitement de faveur ou non ?

Selon "Le Parisien" de ce lundi, l'ex-chef de l'Etat mobilise au Cap Nègre "cinq équipes de trois fonctionnaires" d'une compagnie de CRS afin de surveiller sa résidence.

Nicolas Sarkozy bénéficie-t-il d'une protection policière plus renforcée que les autres anciens présidents ? Cette question agite l'actualité ce lundi. Un début de polémique est née suite aux révélations du journal Le Parisien : sous le titre "Les vacances très protégées de Sarkozy", le quotidien publie en effet une brève affirmant qu'"outre la dizaine de membres du SPHP (Service de protection des hautes personnalités) qui se relaient" autour de lui, l'ancien président de la République mobilise au Cap Nègre (Var) pour la surveillance de sa résidence de vacances "cinq équipes de trois fonctionnaires" d'une compagnie de CRS. Un dispositif conséquent que Nicolas Sarkozy a immédiatement réfuté.

L'ex-chef de l'Etat a en effet protesté par le biais d'un communiqué contre ces chiffres. Il a affirmé qu'il bénéficiait "du même traitement que tous les anciens présidents de la République". Dans les faits, ces chiffres ont été confirmés par des sources policières concordantes interrogées par l'AFP. Mais, celles-ci ont expliqué qu'ils se justifiaient par la nécessité d'un relais 24 heures sur 24 auprès d'une telle personnalité, et des heures de repos à prendre.

Les membres du SPHP travaillent par deux auprès de Nicolas Sarkozy. Et la surveillance de la résidence du Cap Nègre est assurée par des astreintes de trois CRS, selon ces sources. Les congés, RTT ou jours consacrés à l'entraînement physique justifient que les fonctionnaires soient nombreux, précisent-elles.

Dans un communiqué publié par ses services, pointant "des informations inexactes" des médias, Nicolas Sarkozy assure qu'il "bénéficie du même traitement que tous les anciens présidents de la République, défini par une circulaire du Premier ministre de janvier 1985, mis en œuvre pour la sécurité par le ministère de l'Intérieur, dispositif qui correspond à la menace qui peut peser sur une personnalité qui est ou a été exposée".

"Ce dispositif n'est aucunement défini par la personne protégée mais évalué par les services du ministère de l'Intérieur", poursuit le texte. Selon les sources policières interrogées, Nicolas Sarkozy, l'ancien président qui a été en fonction le plus récemment, bénéficie pour sa protection personnelle de dix policiers du SPHP. C'est plus que Jacques Chirac, huit (quatre policiers et quatre gendarmes) et Valéry Giscard d'Estaing, qui n'en a "que" six.

Lu sur le Huffington Post

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