Affaire Cahuzac : Manuel Valls ne cède rien devant la commission<!-- --> | Atlantico.fr
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Manuel Valls
Manuel Valls
©Reuters

Valls ne lâche rien

Expliquant qu'il ne disposait d'aucun élément matériel justifiant l'application de cet article 40 du code pénal, l'intéressé à déclaré : "Il y a des faits, il y a des règles et nous avons respecté les règles".

L'audition du ministre de l'Intérieur dans le cadre de la commission sur l'affaire Cahuzac s'est achevée sans que Manuel Valls ne cède rien.

Les députés ont pourtant pressé le ministre, tout comme sa collègue de la Justice, d'expliquer pourquoi il n'avait pas alerté la Justice, suite aux informations publiées par le site Médiapart et ceci  en accord avec l'article 40 du code pénal. En effet, selon cet article un représentant de l'Etat est tenu de se signaler auprès du procureur de la République s'il "acquiert la connaissance d'un crime ou d'un délit".

Mais Manuel Valls ne s'est pas laissé impressionner. Expliquant qu'il ne disposait d'aucun élément matériel justifiant l'application de cet article 40 du code pénal, l'intéressé à déclaré : "Il y a des faits, il y a des règles et nous avons respecté les règles".

Pour le député UMP Georges Fenech, le ministre pouvait charger les services  de renseignement d'enquêter sur Jérôme Cahuzac suite aux révélations de Médiapart. A cela, Manuel Valls rétorque, "Votre question est intéressante, mais avec tout le respect que je vous dois, elle montre une profonde méconnaissance du renseignement", avant d'ajouter, "Ca aurait été une faute de demander une enquête sur des informations de presse. Ca peut être votre conception. Ca n'est pas la mienne"

Dans une atmosphère tendue, le ministre de l'Intérieur comme Christiane Taubira plus tôt dans la journée, sera resté totalement inflexible.

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