Interview de François Hollande à l'Elysée : ce qui a été dit <!-- --> | Atlantico.fr
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François Hollande s'est exprimé depuis l'Elysée
François Hollande s'est exprimé depuis l'Elysée
©REUTERS/Philippe Wojazer

Face aux Français

Le président a promis une reprise économique dans les prochains mois, mais a aussi laissé la porte ouverte à de nouvelles hausses d'impôts.

Car c'est évidemment sur les fronts économique et social que François Hollande était attendu. Si des doutes subsistent jusque dans la majorité sur la ligne politique suivie, le chef de l'Etat n'a pas présenté de nouvelles mesures, comptant encore sur la montée en puissance des outils mis en place depuis 2012, comme les emplois d'avenir ou les contrats de génération, pour atteindre l'objectif d'inversion de la courbe du chômage, un "engagement" qu'il a réaffirmé. "Je me bats, je n'invente pas une mesure de plus (...) La politique, ce n'est pas de la magie, c'est une volonté, une stratégie, une cohérence", a expliqué François Hollande.

Selon lui, la France pourra compter sur une économie qui repart à la hausse, en dépit d'une baisse du taux de croissance mondiale. "La reprise, elle est là !", a assuré le président de la République, citant notamment "une production industrielle qui repart". "Il y a l'assurance que le second semestre sera meilleur que le premier", a insisté le chef de l'Etat.

En revanche François Hollande ne s'est pas montré si affirmatif sur la question d'une éventuelle hausse des impôts en 2014. "Vous croyez que c'est agréable, quand on arrive au pouvoir d'augmenter les impôts ?", a-t-il fait valoir. "Nous allons faire, nous avons fait des économies", a rappelé le président. "Je ne ferai d'augmentation d'impôts que si elles sont indispensables", a-t-il insisté, ajoutant : "Dans l'idéal, le moins possible".

Autre point fort de l'interview : la question du gaz de schiste. Une nouvelle François Hollande s'est montré ferme à ce sujet."Tant que je suis président, il n'y aura pas d'exploration de gaz de schiste", a promis le chef de l'Etat. Mais, selon lui, les déclarations de son ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg ne valaient pas limogeage de l'équipe gouvernementale, contrairement au sort réservé la semaine précédente à l'ex-ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Delphine Batho. "Il n'y a pas de statut particulier" parmi les ministres, a-t-il assuré au sujet de ce dernier.

Enfin François Hollande a été interrogé sur l'opposition à droite. Sur un éventuel retour de Nicolas Sarkozy, il assuré ne pas le craindre. Nicolas Sarkozy "peut parfaitement être de nouveau candidat", a-t-il commenté mais, pour lui, ce n'est pas la "préoccupation" du moment. Quant à la montée du Front national, elle suscite en revanche chez lui une forte inquiétude. Le fait que le parti d'extrême droite se voie comme le "centre" de la vie politique française est d'une "extrême gravité".

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