Médicaments en grandes surfaces : Marisol Touraine s’y oppose<!-- --> | Atlantico.fr
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Les médicaments seront-ils bientôt en vente dans les supermarchés
Les médicaments seront-ils bientôt en vente dans les supermarchés
©Flickr / William Hamon (aka Ewns)

C'est oui ou c'est non ?

La ministre de la Santé a assuré vendredi à l’AFP que cette option "n’est pas envisagée par le gouvernement".

Le débat existe. Il est même vif. Et comme à chaque fois qu’il y a discussion, il y a les pour et les contre. Ici le thème est : la vente des médicaments en grandes surfaces. Côté partisan, on retrouve l’Autorité de la concurrence qui a émis cette hypothèse dans le but de faire baisser les prix des médicaments. Chez les opposants le gouvernement, avec comme porte-parole la ministre de la Santé. Marisol Touraine a en effet assuré, dans un entretien avec l’AFP ce vendredi, que cette alternative "n’est pas envisagée par le gouvernement". Mais cette intervention arrive sans doute un peu tard. Depuis ce vendredi, la vente en ligne de médicaments sans ordonnance sur des sites adossés à une vraie pharmacie est autorisée.

Selon son entourage, la ministre est "particulièrement attentive à ce que le circuit du médicament soit sécurisé et que la consommation des médicaments soit maîtrisée". En France, l'organisation de la distribution des médicaments est "garante d'un bon approvisionnement de la population", rappelle-t-on de même source, en soulignant qu'elle repose notamment sur un réseau dense de pharmacies, soumis au régime de la liberté des prix pour les produits non remboursés.

Concernant la vente de médicaments en ligne, la France, qui applique une directive européenne de 2011 sur le sujet, a choisi d'encadrer strictement ce mode de distribution, pour éviter qu'elle soit la porte ouverte à la contrefaçon et pour préserver l'accès à un conseil pharmaceutique, rappelle-t-on au ministère. Mais l’Autorité de la concurrence avance aussi ses arguments. Elle indique qu’au cours de son enquête, elle a constaté une différence de prix, pour les médicaments non remboursables, pouvant aller de 1 à 4 d’une pharmacie à l’autre. Les prochains jours devraient permettre d’y voir plus clair sur ce sujet.

lu sur Le Figaro

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