Affaire Méric : trois groupuscules d'extrême droite dissous par le gouvernement<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Les groupes d'exrême droite de Serge Ayoub ont été dissous par le gouvernement
Les groupes d'exrême droite de Serge Ayoub ont été dissous par le gouvernement
©Reuters/Charles Platiau

Fin de parcours

Il s'agit des groupes d'extrême droite "Troisième Voie" et "Jeunesses nationalistes révolutionnaires" et de l'association "Envie de rêver".

La mort de Clément Méric a ému beaucoup de monde. Elle a entraîné de vives réactions quant à l'existence de groupuscules d'extrême gauche comme d'extrême droite. Un certain nombre d'associations et de personnalités politiques demandant leur dissolution. Mais le gouvernement se laissait le temps de la réflexion, ne voulant pas prendre de décision sous le feu de l'action. Mais ce mercredi le temps de l'action est arrivé. Le Conseil des ministres a dissout les groupes d’extrême droite "Troisième voie" et "Jeunesses nationalistes révolutionnaires". La porte-parole du gouvernement a aussi indiqué que l’association "Envie de rêver" avait été interdite d'existence.

Cette dissolution a été prononcée sur proposition du ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a-t-elle indiqué. Ces trois structures, dont des sympathisants ont été impliqués dans la mort du jeune militant d’extrême gauche Clément Méric, "présentaient les caractéristiques de milices privées" incitant à "la discrimination et à la haine", a fait valoir la porte-parole. Une décision que ne comprend pas Serge Ayoub. Le fondateur de "Troisième Voie" entend déposer un recours devant le Conseil d'Etat pour la faire annuler. Il la qualifiée d'"abus de pouvoir".

"Bien sûr, il y aura un recours pour abus de pouvoir. Il y a sept critères précis dans l’article L212-1" du code de la sécurité intérieure, qui autorisent la dissolution d’un groupe "et nous ne sommes pas dedans", a-t-il affirmé. Le patron de "Troisième voie" et des JNR entend également déposer un "référé-liberté" devant la justice pour obtenir "la suspension du décret" et son application "jusqu’à ce que le Conseil d’Etat se prononce", a-t-il ajouté. Il avait pourtant lui-même annoncé le 25 juin l’auto-dissolution de "Troisième voie" et des JNR. Ces deux groupes étant dans le collimateur du gouvernement après la rixe tragique du 5 juin à Paris entre skinheads d’extrême droite et militants d’extrême gauche. Bagarre qui avait coûté la vie du jeune Clément Méric.

Lu sur Libération.fr

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !