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François Hollande lance la deuxième conférence sociale de son mandat
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Politique

Le président, les syndicats et le patronat sont réunis ce matin pour trouver des solutions de lutte contre le chômage de masse et lancer une réforme des retraites déjà controversée.

François Hollande donne lui-même dans la matinée le coup d'envoi du dialogue social avec les leaders syndicaux et patronaux. Son discours en séance plénière, attendu à la mi-journée, dégagera les grands axes de la conférence. Six tables rondes suivront : emploi, retraites, santé au travail, Europe, service public, filières d'avenir. La feuille de route sociale pour la deuxième année du quinquennat sera annoncée vendredi en fin d'après-midi par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault. Depuis mardi les fonctionnaires ont appris que leurs salaires seront bloqués en 2014 pour la quatrième année consécutive. 

L'emploi est au centre des débats et des mesures concrètes sont attendues : pour commencer le gouvernement devrait annoncer des mesures d'urgence pour faire en sorte que 100 000 offres d'emploi non pourvues trouvent preneurs. En outre, une négociation patronat/syndicat sera lancée à l'issue de la rencontre pour améliorer la formation professionnelle en particulier en faveur des chômeurs et des jeunes.

Mais ce sont les pistes pour assurer l'équilibre financier des caisses de retraite, contenues dans le rapport de la commission Moreau, qui suscitent un tollé : les syndicats rechignent à un allongement de la durée de cotisation, le patronat à un relèvement du taux de cotisation. Pour Laurence Parisot, qui dirige pour la dernière fois la délégation du Medef, avant de passer la main en juillet à Pierre Gattaz, une hausse de cotisation "est inacceptable, inenvisageable, irresponsable". La conférence ne tranchera pas et donnera le coup d'envoi d'une concertation durant l'été avec les partenaires sociaux avant un projet de loi en septembre.

Les syndicats arrivent au palais d'Iéna en rangs séparés : le camp réformiste (CFDT, CFTC, CFE-CGC) marque sa préférence pour le dialogue, sans toutefois apporter de propositions communes. Plus vindicatif, le leader de la CGT, Thierry Lepaon accuse le gouvernement de gauche d'adopter la logique patronale qui fait de la baisse du coût du travail le sésame pour relancer la croissance. De leur côté, les trois organisations patronales (Medef, CGPME, UPA) qui se déchirent depuis un an sur une réforme de la représentativité patronale, ont réussi in extremis à se mettre d'accord sur un texte a minima, présenté à la conférence. 

Lu su Le Point

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