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Affaire Tapie : Stéphane Richard en garde à vue, Orange lui réitère sa confiance
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Il reste

"La question (de son maintien) ne se pose pas" a indiqué le porte-parole qui indique qu'il reste bien patron du groupe.

L'affaire Tapie peut-elle coûter sa carrière à Stéphane Richard ? Pour le moment, le patron d'Orange, pourtant mis en garde à vue ce lundi matin, n'est pas menacé. C'est en tout cas, ce que vient de déclarer un porte-parole de l'opérateur. "La question (de son maintien) ne se pose pas. Stéphane Richard est à la tête de ce groupe, et il a un directeur général délégué, Gervais Pellissier, qui par la loi a les mêmes pouvoirs que lui et peut faire fonctionner l'entreprise en son absence", a-t-on indiqué.

"La garde à vue est une mesure usuelle dans une affaire complexe comme celle-ci, et elle n'est pas prévue pour durer au-delà de 48 heures", laps de temps durant lequel Stéphane Richard doit apporter son "témoignage" sur cette affaire, a expliqué le porte-parole.

Directeur de cabinet de la ministre de l'Economie Christine Lagarde en 2007, lors de la décision de recourir à un arbitrage, Stéphane Richard a varié dans ses déclarations, assurant au Canard enchaîné de la semaine dernière avoir mis en musique des instructions de l'Elysée, alors que Nicolas Sarkozy venait d'arriver au pouvoir. Interrogé le 5 juin par Reuters, il a démenti toute pression et évoqué un "consensus" entre les acteurs du dossier avec "validation de l'Elysée". "Tout le monde était d'accord à l'époque" sur la pertinence de la procédure, a-t-il dit.

Le PDG d'Orange doit également s'expliquer sur le fait qu'il connaissait, selon un rapport de la Cour des comptes, les liens passés entre le juge arbitre Pierre Estoup et des proches de Bernard Tapie.


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