Lyon : un cambrioleur coincé grâce à des empreintes… d'oreille

Les murs ont des oreilles et visiblement les portes aussi. Un homme de 25 ans a été arrêté en flagrant délit de cambriolage alors qu'il tentait de s'introduire par effraction dans une chambre d'étudiant dans le 3e arrondissement de Lyon. Le jeune Géorgien a alors été placé en garde à vue mais a fermement nié être l'auteur d'une vingtaine d'autres cambriolages dans le même secteur. C'est alors que les enquêteurs ont décidé de prélevé l'empreinte de son oreille, une pratique inédite. Par la suite, ils ont comparé cette empreinte à plusieurs dizaines d'autres empreintes relevées depuis 2009 dans le 3e et le 7e arrondissement de Lyon. Manque de chance pour le cambrioleur : une concordance a bien été trouvée, pas sur 20 appartements mais 80.

"Sur les scènes de cambriolages, nous ne nous contentons pas de faire des relevés d’empreintes digitales et des relevés ADN de tous types, nous nous intéressons aussi aux traces laissées par les cambrioleurs lors des repérages ou lorsqu'ils font le guet. Et souvent, il y a contact entre la porte de l'appartement et l'oreille du malfaiteur", a déclaré un policier.

Cette technique de reconnaissance d'empreintes d'oreille n'était pas très développée en France jusqu'ici au contraire de la Suisse qui possède un fichier d'empreintes d'oreilles depuis nombre d'années. Quant au cambrioleur géorgien de 25 ans, il a fini par passer aux aveux.