Attentat en Corse : les locaux du Groupe d'intervention régional pris pour cible<!-- --> | Atlantico.fr
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Les locaux du Groupe d'intervention régional (GIR) de Corse ont été endommagés par un attentat
Les locaux du Groupe d'intervention régional (GIR) de Corse ont été endommagés par un attentat
©Flickr / Le Jhe

Explosif

Selon les premiers éléments de l'enquête, l'attentat a été commis ce dimanche vers 03H00 avec une bouteille de gaz. Cette action, qui n'a pas fait pas de blessé, a été condamnée par le ministère de l'Intérieur.

La Corse est régulièrement la cible d'attentats. En 2012, l'île de Beauté avait été frappée par un assassinat et surtout 24 attentats visant des résidences secondaires un peu partout sur le territoire. Et l'année 2013 n'est pas en reste. Preuve en est, les locaux du Groupe d'intervention régional (GIR) de Corse, à Ajaccio, ont été endommagés par une attaque suivi d'un incendie dans la nuit de samedi à dimanche, une action condamnée par le ministère de l'Intérieur et qui n'a pas fait de blessé, ont assuré des sources policières. L'explosion contre cette unité policière, causée par une "charge puissante", a eu lieu vers 3 heures du matin mais "c'est surtout l'incendie qui a détruit le bâtiment" situé sur la route de l'aéroport, a précisé à l'AFP une source judiciaire, confirmant une information de France 3 Corse.

Selon les premiers éléments de l'enquête, l'attentat a été commis avec une bouteille de gaz. Les auteurs ont forcé le grillage, sont entrés dans l'enceinte et sont allés directement dans le bâtiment du GIR. De quoi accréditer, aux yeux des enquêteurs, la thèse selon laquelle c'est ce service qui était spécifiquement visé. Après les faits, le préfet de Corse et le procureur de la République à Ajaccio se sont rendus sur les lieux, où aucune inscription ni revendication n'a été retrouvée, a-t-on souligné de même source. L'enquête a été confiée au parquet antiterroriste de Paris.

Dans un communiqué, le ministère de l'Intérieur a condamné "avec une très grande sévérité l'attentat", ajoutant que le GIR "sera immédiatement réinstallé dans de nouveaux locaux avec ses archives informatiques, protégées à distance". Créés en 2002, les GIR s'attaquent au crime organisé en utilisant une panoplie de moyens d'ordre pénal, fiscal, et autres. Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, "apporte son entier soutien à tous les agents publics qui œuvrent avec courage et détermination, en Corse et sur le continent, contre la criminalité organisée et les dérives mafieuses qui affectent l'île au détriment de son développement économique et social", ajoute le communiqué de la place Beauvau.

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