Journée de...
Esclavage : François Hollande prône "la paix des mémoires réconciliées" et parle "d'impossible réparation"
Le président de la République a commémoré la journée de l'abolition de l'esclavage ce vendredi lors d'une cérémonie au Jardin du Luxembourg.
Les mots d'Aimé Césaire, poète et homme politique martiniquais dont on célèbre le centenaire de la naissance cette année, étaient très présents dans le discours de François Hollande, ce vendredi, pour commémorer l'abolition de l'esclavage. Le chef de l'Etat a même repris à son compte le terme d'"impossible réparation" employé par le poète.
Le président de la République a prôné "la paix des mémoires réconciliées auxquelles il faut donner un avenir". Lors d'une cérémonie au Jardin du Luxembourg, il a déclaré : "le seul choix possible, le plus digne, le plus grand, c'est la mémoire, la vigilance et la transmission". L'occasion aussi de balayer les demandes de réparations matérielles évoquées par quelques associations.
François Hollande a affirmé que "notre responsabilité est de donner un avenir à cette mémoire" et que "l'Etat apporterait sa contribution au projet emblématique" du futur centre d'expression sur la traite, "Memorial ACTe", à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe. Le chef de l'Etat a ajouté que "c'est la paix des mémoires réconciliées et non l'oubli qui rendra la France plus forte".
François Hollande a largement évoqué la traite négrière qu'il a qualifiée de "déportation de masse", "d'outrage fait par la France à la France, à son propre honneur, à sa propre grandeur" et de "monstrueuse entreprise qui a réduit des êtres humains à l'état animal".
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