Jean-Marc Ayrault : "les Français vont voir les fruits des réformes lancées"

"François Hollande a été élu pour redresser le pays, sans attendre mon gouvernement a lancé des réformes nécessaires. Je veux que notre pays s'en sorte. Quand on fait l'inventaire de ce que l'on fait, on a lancé de nombreux chantiers. Et tout cela va porter ses fruits". Dès les premiers instants de son interview sur TF1 ce dimanche soir, Jean-Marc Ayrault est apparu volontaire et déterminé. L'objectif affiché : montrer de la sérénité alors que tous les voyants sont au rouge.

Mais pour le Premier ministre la situation de la France va se redresser, c'est une évidence. Car selon lui, "les bonnes réformes ont été lancées" depuis l'arrivée au pouvoir de François Hollande. Jean-Marc Ayrault a également indiqué qu'il cherchait de nouvelles solutions pour relancer l'emploi, la croissance, le pouvoir d'achat et l'investissement. Sur ce dernier point, il a d'ailleurs fait une annonce. "Nous envisageons que dans un certain nombre d'entreprises publiques où le taux de participation de l'Etat (dans leur capital) est très important nous puissions dégager une partie pour financer de l'investissement. Pas pour boucher les trous du budget", a déclaré le Premier ministre.

Il a également encouragé les chefs d'entreprise à qui il envoie fréquemment des "messages de soutien", à "continuer à investir malgré les difficultés". Une situation difficile qu'il impute évidemment à l'ancien gouvernement de François Fillon. Concernant les critiques émanant de son camp mais aussi de l'opposition, il a expliqué : "je ne m'occupe pas des cotes de popularité. Je veux me battre de toute mes forces. Je suis dans l'offensive".

Enfin, il a estimé qu'il n'y avait pas de couacs au sein de son équipe gouvernementale. "Il y a parfois des divergences, je le reconnais, mais ce qui est essentiel c'est le cap du gouvernement. La politique décidée est bien menée. Nous sommes déterminés à réussir les réformes pour la France". Ces 20 minutes d'interview auront-elles suffi à rassurer les Français ? Pas certain...