Affaire Grégory : dix traces ADN isolées sur les cordelettes, l'enquête se poursuit (encore)<!-- --> | Atlantico.fr
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L'enquête du petit Grégory connaît un nouveau rebondissement.
L'enquête du petit Grégory connaît un nouveau rebondissement.
©Reuters

Avancée

Les enquêteurs doivent désormais identifier les traces ADN ce qui pourrait alors les mener au meurtrier de l'enfant retrouvé mort dans la Vologne le 16 octobre 1984.

Énième rebondissement dans l'affaire du petit Grégory. Le quotidien Le Parisien/Aujourd'hui en France affirme en effet ce mardi matin qu'une dizaine de traces ADN ont été isolées sur les cordelettes qui ont permis aux coupables d'entraver le petit garçon alors âgé de 4 ans retrouvés pieds et poings liés dans la Vologne il y a maintenant vingt-neuf ans de cela.

Ces nouvelles analyses, demandées par la chambre de l'instruction de Dijon au mois de septembre dernier, pourraient donc bien permettre de résoudre une affaire qui passionne les Français depuis des dizaines d'années. Le petit Grégory Villemin a en effet été retrouvé mort le 16 octobre 1984 dans les Vosges, et son meurtrier n'a jamais pu être identifié.   

Le Parisien révèle que "tous les scellés du dossier judiciaire ont été passés au crible" en passant par l'Anorak, le pantalon, le bonnet, les chaussettes ou encore les chaussures. Les dix traces d'ADN retrouvés après la demande de la chambre de l'instruction de Dijon devront donc être maintenant comparées aux 300 prélèvements précédemment réalisés pendant l'enquête mais également au fichier national des empreintes génétiques.

Ce n'est pas la première fois que des traces ADN sont utilisées pour tenter de faire avancer l'enquête. En l'an 2000, les traces ADN retrouvées sur une lettre du corbeau avaient en effet suscité un petit espoir avant d'être jugés inexploitables par les enquêteurs. Rebelote en 2008 avec la réouverture de l'enquête. De nouvelles analyses, notamment des traces retrouvées sur un timbre et une lettre du corbeau, avaient alors été demandées avant d'être une fois de plus inutilisables.

Les enquêteurs sont donc loin de crier victoire, d'autant plus que les traces ADN retrouvées sur les cordelettes pourraient très fortement appartenir à celles des magistrats ou des enquêteurs.

Lu sur le Parisien.fr

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