Jean-Marc Ayrault : "Pierre Moscovici n'a pas protégé Jérôme Cahuzac, nous ne savions rien"<!-- --> | Atlantico.fr
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Jean-Marc Ayrault dénonce l'attitude de Jérôme Cahuzac
Jean-Marc Ayrault dénonce l'attitude de Jérôme Cahuzac
©Reuters

Interview

Le Premier ministre était l'invité de RTL ce vendredi matin. Il a évidemment évoqué l'affaire Cahuzac mais aussi la situation actuelle du pays.

Moralisation de la vie politique

"Il y a un besoin de transparence surtout lorsqu'on exerce une fonction publique. Il y a des craintes des élus mais on doit aller jusqu'au bout. C'est une nécessité. L’exécutif a une responsabilité. Il va y avoir une Haute autorité comme l'a annoncé François Hollande, c'était la moindre des choses. Il fallait agir. (...) Quant à mon patrimoine, je le rendrai publique dès lundi comme les autres ministres".

"Cela suffit-il pour lutter contre la corruption ? Non mais il ne faut pas stigmatiser les élus. C'est la question de la fraude fiscale, des comptes à l'étranger qu'on ne contrôle pas, des paradis fiscaux. C'est pour cela que le parquet financier va avoir les moyens de travailler dans ce pôle spécialisé. Il faut que dans l'Union européenne, tous les pays participent à cette lutte contre la fraude. Le moment est venu de la combattre".

Affaire Cahuzac

"Pierre Moscovici n'a pas eu d'informations. Il n'a pas envoyé de mission d'enquête en Suisse. Je ne crois pas qu'il ait protégé Jérôme Cahuzac. J'ai posé des questions au ministre de l'Economie mais il ne savait rien".

"Je ne savais rien non plus. Je n'avais jamais entendu la moindre rumeur sur son compte. C'est un type compétent. Il était le plus compétent pour son poste. Nous avons été trompés à un tel point ! Nous allosn faire une commission d'enquête sur cette affaire. Nous voulons que la transparence soit la règle pour tous".

"Pour l'honneur de la République et du sien, il doit se faire oublier. Ce serait une indécence terrible s'il revenait à l'Assemblée nationale. Je lui ai demandé de renoncer à ses droits et à ses indemnités".

Croissance et emploi

"Nous sommes vent de face mais il faut tenir bon. Je n'admets pas que l'on remette en question la ligne politique du gouvernement. (...) Il n'y a pas d'austérité en France en revanche, nous appliquons un sérieux financier. Notre politique est celle du redressement. Cela demande du courage mais nous allons nous en sortir".

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