"Les 35 heures font partie de ces dogmes qu'il faut revoir avec les partenaires sociaux. Le mieux c'est de le faire dans l'entreprise", a plaidé sur BFM Business Pierre Gattaz, qui a reçu le soutien lundi de Denis Kessler, le PDG du réassureur Scor, lui-même ancien vice-président du Medef. "Le meilleur dialogue social c'est le dialogue social de terrain", a-t-il poursuivi. Pour le patron du fabricant de connecteurs Radiall, "il faudra sans doute (les) adapter. Si on arrive à apporter beaucoup de souplesse et d'amélioration aux 35 heures à travers le terrain, on aura gagné. Il faut remettre ce sujet sur la table, comme le coût du travail".
Pierre Gattaz estime par ailleurs que le coût du travail est un frein à l'embauche en France. "Lorsque vous donnez 100 euros à quelqu'un ça coûte à l'entreprise 185 euros, alors que quand vous donnez 100 euros à un Allemand, ça coûte à l'entreprise 155 euros, il y a une grande différence et celle-ci est due au coût du travail", a-t-il dénoncé. Il juge enfin que la France "a besoin d'un électrochoc de confiance, de fiscalité et de compétitivité. Nous sommes une Ferrari qui avance avec les deux pieds sur le frein", fustige le chef d'entreprise. L'élection du prochain président aura lieu cet été, le mandat de Laurence Parisot s'achevant le 1e juillet.
En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.
Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !