Manuel Valls devient la cible des attaques de l’UMP<!-- --> | Atlantico.fr
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Manuel Valls est très populaire à droite
Manuel Valls est très populaire à droite
©Reuters

Punching-ball

Le ministre de l’Intérieur, extrêmement populaire à droite, subit les attaques de l’opposition à la demande de Copé.

L’homme politique le plus populaire auprès des Français va devenir la cible des attaques de la droite. "Jean-François Copé a demandé à ses troupes de concentrer leurs attaques contre la politique menée par le ministre de l'Intérieur", dévoile ainsi Le Monde, dans son édition datée du 27 mars. "Les résultats de Manuel Valls ne méritent pas qu'on lui tresse des lauriers", aurait lancé le président provisoire de l'UMP lors du bureau politique du 20 mars, toujours selon Le Monde. Le journal précise les différents angles d'attaques choisis par le principal parti d'opposition : tout d’abord éviter de présenter Manuel Valls comme un équivalent de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur, ce qui est souvent fait dans les médias, autant pour sa popularité que pour son activisme. Ensuite, s'en prendre à son bilan en matière de lutte contre la délinquance. Et enfin, regretter que son discours de fermeté ne soit pas suivi par des actes.

Le quotidien du soir s’est donc amusé à récolter les déclarations des hommes politiques UMP des derniers jours : "Derrière la vigueur des mots, il y a une faiblesse des actes qui aboutit à moins de protection pour les Français" (Brice Hortefeux). "Valls est très bon dans la parole, mais pas dans la pratique" (Eric Ciotti). Manuel Valls est "un des plus mauvais ministres de l'intérieur" (Xavier Bertrand). "Sur les Roms, il en fait des caisses, suscite des attentes et n'a aucun résultat immédiat" (Jean-François Copé)

C’est d’ailleurs Brice Hortefeux qui le confie au journal : "Jean-François Copé a été très clair : il a donné la consigne de démythifier Valls, très populaire à droite". Une popularité qui pourrait nuire à l’avenir car Manuel Valls qui était candidat à la primaire socialiste pour l’élection présidentielle pourrait bien devenir un jour l’adversaire de la droite dans la  course à l’Elysée.

Lu sur Le Monde

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