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La France expulsée du cœur de decision européen : le Financial Times tacle Hollande
©Reuters

Perte d'influence

Dans un article intitulé "Le rôle de Chypre dans une Europe allemande", l'éditorialiste du Financial Times Gideon Rachman raille le rôle de François Hollande dans les débats européens autour de la crise chypriote.

La crise chypriote a révélé au grand jour les rapports de force au sein des débats européens. Dans un article intitulé "Le rôle de Chypre dans une Europe allemande", l'éditorialiste du Financial Times Gideon Rachman critique ainsi le rôle de François Hollande dans les négociations européennes autour de la crise chypriote actuelle.

Pour l'éditorialiste, la France, en se démarquant de l'Allemagne et de la position d'Angela Merkel vis-à-vis de la politique d'austérité, mais aussi en ne sachant pas mobiliser un front sudiste contre cette politique, a perdu de manière très significative de son influence au sein des débats européens.

Voici un extrait traduit de l'edito de Gideon Rachman :

"L'idée que l'Europe devrait être dirigée par un partenariat franco-allemand était cruciale dans la réflexion des Français - et s'était matérialisée par la détermination de l'ex-président Nicolas Sarkzoy à former un partenariat étroit avec Mme Merkel. L'idée que l'Europe était dirigée par "Merkozy" a toujours été une illusion - mais au moins cela démontrait une détermination française à être au cœur de l'action."

Depuis que François Hollande est au pouvoir, l'idée que la France puisse jouer un rôle équivalent à celui de l'Allemagne a totalement disparu. Sur la crise chypriote, même les Finlandais ont semblé avoir eu plus de poids dans les débats que les Français. Une partie du problème réside dans le fait que M. Hollande a clairement fait savoir qu'il désapprouvait l’insistance allemande vis-à-vis de la politique d'austérité mais n'a proposé aucune alternative cohérente. Il ne s'est pas positionné à la tête d'une alliance de pays du sud qui aurait pu tenir tête aux Allemands. Et il n'a pas non plus établi une bonne relation de travail avec Angela Merkel. Les diplomates et fonctionnaires français ne jouent plus le rôle qu'ils avaient l'habitude de tenir au cœur de l'Europe. Depuis le départ à le retraite de Jean-Claude Trichet, il n'y a plus de français à la tête de la Banque centrale européenne. Michel Barnier, commissaire européen au Marché intérieur et aux Services, ne fait pas vraiment le poids."

Lu sur Ft.com

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