Grève des enseignants le 12 février : entre 30 et 60% de grévistes au niveau national<!-- --> | Atlantico.fr
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Le ministre de l'éducation précise que son équipe et lui-même ne font que "commencer le travail sur le terrain"
Le ministre de l'éducation précise que son équipe et lui-même ne font que "commencer le travail sur le terrain"
©Reuters

Ecole

Le premier syndicat du primaire appelle à une grève nationale mardi pour réclamer le report à 2014 de la réforme sur les rythmes scolaires.

Comme d’habitude, les chiffres varient en fonction de leur origine, mais une chose est d’ores et déjà certaine : le taux de gréviste risque d’être important mardi 12 février. En tout cas plus important que la grève nationale des fonctionnaires du 31 janvier pour laquelle le ministère n’avait recensé que 18% de participation. Le ministère de l’éducation prévoit au niveau national 36,8% de grévistes et le SNUipp-FSU (le principal syndicat du secteur) en annonce le double. Mais c’est à Paris que les chiffres devraient être les plus impressionnants.  Ils devraient être 69,9% à faire grève à Paris (80% selon le SNUipp-FSU Paris), où les instituteurs sont particulièrement remontés contre le maire Bertrand Delanoë (PS).

La raison de cette engouement : la réforme des rythmes scolaires de Vincent Peillon. Elle prévoit de revenir dès la rentrée prochaine à la semaine de 4,5 jours dans le primaire, abandonnée en 2008. Précisément, elle instaure le retour à l'école le mercredi matin, un allègement des journées et des activités culturelles et sportives. Les communes ont jusqu'au 31 mars pour décider si elles appliquent la réforme en 2013, ou, à titre dérogatoire, en 2014.

Le SNUipp-FSU ne remet pas en cause le projet lui-même mais ses modalités d'application, dénonçant une réforme "floue" et "bricolée". "Que tout le monde se décontracte ! On a du temps, il faut réfléchir aux meilleurs projets pour les enfants", a répondu Vincent Peillon, très présents dans les médias dernièrement.

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