Municipales 2014 : NKM va se déclarer, Hidalgo tape sur la droite

Nathalie Kosciusco-Morizet candidate pour les municipales de 2014, c'est bientôt officiel. Selon des informations d'Europe 1, l'ancienne ministre devrait avancer ses pions dans quelques jours. Auparavant, François Fillon aura annoncé son retrait. Car l'engagement définitif de NKM dépendrait en fait du retrait de l'ex-Premier ministre. Sitôt le député de Paris retirait de la course, Nathalie Kosciusco-Morizet pourra annoncer briguer le fauteuil de Bertrand Delanoë. 

Des élus parisiens préparent d'ailleurs cette candidature et la soutiennent. L'ex-ministre de l'Ecologie a également multiplié les rencontres avec les maires et députés d'arrondissement de droite de Paris. Claude Goasguen, Pierre Lellouche ou encore Bernard Debré seraient derrière elle. "Elle va venir pacifier Paris, les rivalités qui existent depuis tant d'années dans la capitale font qu'il est nécessaire d'aller chercher quelqu'un qui fera consensus", estime Bernard Debré, interrogé par Europe 1. Mais elle trouvera sur sa route Rachida Dati...

A gauche, la voie est plus dégagée pour Anne Hidalgo. Du coup la candidate socialiste tape sur ses adversaires de l'UMP. "Je vois la droite, d'ailleurs Jean-Louis Borloo l'a dit hier (lundi), être dans l'idée du casting. (...) Ils n'ont pas de projet pour Paris. Ils cherchent des personnalités", a affirmé la première adjointe de Bertrand Delanoë sur TV5 Monde. Ces personnalités "présentent d'ailleurs les mêmes caractéristiques", a remarqué Hidalgo.

"François Fillon, Nathalie Kosciusko-Morizet, l'un comme l'autre sont ou ont été en difficulté dans leur fief d'origine. C'était vrai pour François Fillon qui allait perdre sa législative dans la Sarthe. Je crois que Nathalie Kosciusko-Morizet a aussi quelques soucis à Longjumeau", a-t-elle souligné. "Ensuite ce sont deux candidats qui ne viennent pas pour Paris, ils viennent pour des ambitions personnelles, qui visent l'Élysée 2017. Nathalie Kosciusko-Morizet a un mouvement qui n'a rien à voir avec Paris, ça s'appelle la France forte", a relevé l'élue socialiste. Anne Hidalgo a mis en exergue au contraire sa "passion authentique et sincère" pour Paris.