Pollution de l'air : et si elle avait un impact réel sur notre espérance de vie ?<!-- --> | Atlantico.fr
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Les chercheurs invitent à passer à des "approches politiques plus radicales et globales"
Les chercheurs invitent à passer à des "approches politiques plus radicales et globales"
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Environnement

L’Institut de veille sanitaire souhaite accentuer la réduction de la pollution de l’air. Elle pousse aujourd'hui un cri d'alarme en s'appuyant sur une étude menée dans 25 agglomérations européennes dont 9 françaises.

L’Institut de veille sanitaire consacre un numéro thématique du bulletin épidémiologique hebdomadaire à la pollution de l'air.

Ce numéro analyse notamment les résultats de l'étude Aphekom, menée dans 25 agglomérations européennes dont 9 françaises. Cette étude démontre l'ampleur des effets des niveaux actuels de pollution sur la santé publique.

Les crises sont plus fréquentes et plus sévères chez les personnes asthmatiques exposées à un air particulièrement pollué. Le risque de maladies respiratoires est augmenté dès le plus jeune âge et la mortalité par cancer pulmonaire est plus importante. La pollution de l'air favorisent le développement des maladies cardiaques et certains polluants comme l’oxyde d’azote et les microparticules sont considérés comme des  possible déclencheurs d’infarctus.La "relation de cause à effet" entre l'exposition aux particules fines (PM2,5), la morbidité (maladie) et la mortalité cardiovasculaires a été prouvé par l'American Heart Association. 

Le cerveau n'est pas en reste. Une étude américaine publiée en février 2012 a révélé que l’augmentation du risque d’attaque cérébrale suivait de 12 à 14 heures l’exposition à un pic de pollution aux fines particules atmosphériques.

"Près de deux ans d'espérance de vie pourraient être gagnés dans les villes les plus polluées d'Europe si la pollution pouvait être ramenée aux niveaux préconisés dans les lignes directrices de l'OMS relatives à la qualité de l'air", précise M. Krzyzanowski du Centre européen de l'environnement et de la santé de l'OMS.

Les chercheurs invitent à passer à des "approches politiques plus radicales et globales" afin de "réduire davantage l'exposition de la population, même lorsque les normes sont respectées".

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