Nucléaire : Proglio aurait voulu livrer aux Chinois l'accès à des secrets technologiques<!-- --> | Atlantico.fr
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henri Proglio serait serait visé par une enquête de l'Inspection générale des Finances
henri Proglio serait serait visé par une enquête de l'Inspection générale des Finances
©Reuters

Affaire d'Etat

Une information du "Canard enchaîné" révèle qu'une enquête viserait le patron d'EDF. Florian Philippot, le vice-président du FN, appelle à "mieux protéger les secrets industriels".

Les révélations du Canard Enchaîné ont fait l'effet d'une bombe mercredi 26 décembre. Selon l'hebdomadaire satirique le PDG d'EDF, Henri Proglio, est visé par une enquête de l'Inspection générale des Finances pour avoir signé un projet d'accord entre le groupe français et le chinois CGNPC pour la construction d'un nouveau réacteur franco-chinois. L'homme d'affaires est notamment soupçonné d'avoir, dans ce cadre, voulu livrer aux Chinois l'accès à des secrets technologiques. Une source gouvernementale a indiqué au Mondemercredi 26 décembre qu'un "bilan des relations passées" entre la France, EDF, Areva et la Chine dans le domaine du nucléaire était "en cours".

"Dès notre arrivée (au pouvoir), le gouvernement a voulu clarifier le rôle respectif de l'Etat et des entreprises à l'export. Et le Conseil de politique nucléaire de septembre a rappelé que les relations contractuelles ne pouvaient être établies en dehors d'une stratégie établie par l'Etat", a indiqué ce haut responsable sous couvert de l'anonymat. Lors de ce conseil, "le gouvernement a décidé de dresser un bilan des relations passées avec nos principaux partenaires, dont la Chine", a-t-il ajouté. Ce bilan "est en cours", a-t-il déclaré, sans vouloir entrer dans le détail des éléments visés.

Suite à ces révélations, Florian Philippot, vice-président du FN, a demandé que "toute la lumière soit faite" sur ce qu'il appelle "l'affaire Proglio". Il a appelé à mieux protéger "les secrets industriels français (...) sur notre territoire et dans le cadre des contrats commerciaux avec des puissances étrangères". "S'il est avéré que l'accord conclu par Henri Proglio contient effectivement le transfert de secrets industriels français à la Chine, ce serait une trahison gravissime de nos intérêts nationaux qui ne pourrait pas rester impunie", ajoute le vice-président du FN, avant de déclarer que si cet épisode était confirmé, il serait "le signe de la terrible faiblesse de notre stratégie industrielle".

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