Martine Aubry : "Premier ministre si..."<!-- --> | Atlantico.fr
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Martine Aubry explique comment s'est déroulée sa succession au PS
Martine Aubry explique comment s'est déroulée sa succession au PS
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Avenir

Alors que Martine Aubry vient de quitter son poste de Premier secrétaire du PS, elle livre ses projets d'avenir dans une interview accordée à Paris Match. Premier ministre un jour ? Elle répond "pourquoi pas".

Martine Aubry devrait se faire plus rare dans les médias. Après avoir organisé sa succession à la tête du PS, la maire de Lille a décidé de se concentrer sur sa ville. Mais avant d'ouvrir cette parenthèse, qui n'est pas une retraite politique, l'ex-candidate aux primaires socialistes s'est confiée à Paris-Match dans une interview à paraître jeudi. Et elle évoque son avenir et les postes qu'elle pourrait occuper à l'avenir.

Et lorsque la journaliste évoque le rôle de Premier ministre, Martine Aubry ne referme pas la porte. "Mon objectif dans la vie n'est pas, comme d'autres, d'être Premier ministre. Mais si un jour c'est là où je me sens le plus utile, pourquoi pas ?" répond la maire de Lille, qui loue toutefois les qualités de Jean-Marc Ayrault, "un homme qui a une vraie morale et une grande honnêteté".

L'entourage de Martine Aubry a précisé dans la soirée que l'ex-première secrétaire n'avait "pas tenu ce propos tel qu'il est rapporté". "Elle a indiqué lors de cet entretien qu'elle ne se projetait pas, qu'elle n'avait jamais rêvé d'être ministre, Premier ministre ou présidente", a-t-on ajouté. "Elle a dit qu'elle ne concevait pas la politique comme un plan de carrière", a-t-on encore affirmé.

Martine Aubry revient en outre au cours de cet entretien sur la formation du gouvernement. Elle assure que François Hollande lui a fait une proposition : "Si tu veux entrer au gouvernement à côté de Jean-Marc, je suis bien entendu d'accord. Qu'en penses-tu ?" rapporte-t-elle."J'ai répondu : Nos deux personnalités côte à côte, ce n'est pas une bonne idée, ni pour Jean-Marc ni pour moi, car je vois mal ce que j'apporterais de plus. On en est resté là. Cela a pris trente secondes." "J'ai toujours su que François prendrait Jean-Marc. Il ne sait travailler qu'avec des gens qui lui sont proches depuis toujours", poursuit-elle. Martine Aubry affirme en outre que "personne ne lui a proposé" le ministère de la Culture, "sa passion".

L'ex-première secrétaire du PS explique aussi comment s'est déroulée sa succession et affirme que le choix d'Harlem Désir n'a donné lieu à "aucun drame". "Avec Jean-Marc (Ayrault), nous avons fait la tournée générale pour convaincre qu'il (Harlem Désir) est le symbole du rassemblement tandis que le numéro deux Guillaume Bachelay, 38 ans, est celui du renouveau", fait valoir Martine Aubry. Alors, pourquoi n'a-t-elle pas dit plus tôt qu'elle préférait Désir à Cambadélis ? "Si j'avais annoncé Harlem dès juillet, il aurait été sali, abîmé, massacré", répond-elle. Clair et net. Il est vrai que Martine Aubry n'a jamais apprécié les flous...

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