Zonage des vacances d'été : Vincent Peillon "examine avec sérieux" la proposition<!-- --> | Atlantico.fr
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Vincent Peillon dit examiner "avec sérieux et intérêt" l'idée d'un zonage des grandes vacances.
Vincent Peillon dit examiner "avec sérieux et intérêt" l'idée d'un zonage des grandes vacances.
©Reuters

Rythmes scolaires

Le ministre de l'Education a par ailleurs rappelé qu'il n'était "pas défavorable à l'allongement d'une ou deux semaines de l'année scolaire".

Les élèves viennent à peine de rentrer de vacances que Vincent Peillon évoque les doux mois d'été à la radio. Au micro de Jean-Jacques Bourdin sur RMC, le ministre de l'Education a en effet expliqué qu'il envisageait des évolutions dans le calendrier des rythmes scolaires. Il a ainsi déclaré : "J'examine avec sérieux et intérêt [la question d'un zonage l'été]. Je n'ai pas trouvé cette proposition sotte". Vincent Peillon justifie cette proposition en rappelant que les professionnels du tourisme "demandent un zonage l'été qui n'existe pas". En effet, cela permettrait que "l'été soit plus court sans pénaliser trop fortement l'industrie touristique". Cette discussion sur le zonage des grandes vacances est par ailleurs déjà "en court, elle n'est pas du tout irrationnelle", a expliqué Vincent Peillon ajoutant que "nous devons conjuguer un intérêt de la France qui est un intérêt économique - et vous savez l'importance de l'industrie touristique - et l'intérêt de nos enfants". Il a ensuite poursuivi en expliquant que "si nous arrivons à faire en sorte que l'intérêt des élèves, l'intérêt des enfants dans un an, dans deux ans, soit prioritaire [...] alors il y a un certain nombre d'éléments qui doivent être pris en compte pour que tout le monde puisse se mettre dans cette dynamique".

L'été prochain, tous les jeunes Français pourraient donc ne pas partir en vacances en même temps. Le zonage académique revient en effet à décaler le début des vacances en fonction des zones géographiques. Il existe notamment déjà pour les vacances de février mais aussi de Pâques.

Ce n'était pas la seule annonce du ministre puisque Vincent Peillon s'est également dit "pas défavorable à l'allongement d'une ou deux semaines de l'année scolaire".

Lu sur Libération

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