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Après des propos d'Emmanuel Macron, des syndicats de police appellent à l'arrêt des contrôles d'identité
©CHRISTOPHE SIMON / AFP

Contrôles au faciès

Lors de son entretien à Brut, le chef de l'Etat a déclaré que les personnes de couleur étaient "plus contrôlées". Des syndicats lui demandent de revenir sur ces propos.

Le torchon brûle entre Emmanuel Macron et les policiers. Ce vendredi 4 novembre, lors de son entretien au média en ligne Brut, le chef de l'Etat a estimé qu’il y avait en France "une défiance entre la population et la police dans les quartiers difficiles" et qu’un individu de couleur était "beaucoup plus contrôlé et identifié comme étant un facteur de risque". Le chef de l’Etat a annoncé la mise en place imminente d’une plate-forme Internet gérée par l’Etat, le Défenseur des Droits ou les associations comme la Licra, pour dénoncer les discriminations.

"C'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase", a réagi le secrétaire général d'Alliance Police Nationale, Frédéric Lagache. En réponse à ces propos, ce syndicat, ainsi que SGP Police, ont appelé dès vendredi soir les policiers à ne plus faire de contrôles d'identité. D'autres syndicats de police ont annoncé qu'ils suivraient l'initiative.

"Ces propos ont été perçus comme une bombe, pas un policier ne peut accepter cela car ce n'est pas la vérité. 'Contrôles au faciès', ce n'est pas un propos acceptable. Notre seule mission est de savoir si un individu a fait une infraction ou pas, qu'importe sa couleur de peau. À force de galvauder les mots, les policiers ne peuvent plus les entendre", a déclaré Frédéric Lagache.

"Nous allons demander à nos collègues de ne plus contrôler jusqu'à ce que Macron revienne sur ses propos et sur son idée de plate-forme. On est déjà suivis par tous les principaux syndicats de police comme l'Unsa ou Unite. Il est grand temps que notre président éclaire ses policiers", a ajouté le syndicaliste.

Le Figaro

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