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Tensions internes dans la cellule diplomatique de l'Elysée et rapports tendus avec le Quai d'Orsay
©LUDOVIC MARIN / AFP

Relations humaines

Postes vacants, burn-out, départs précipités de conseillers, et finalement un audit confié à un cabinet externe

Mauvaise ambiance au sein de la cellule diplomatique de l'Elysée, où les relations humaines seraient brutales selon des informations publiées fin septembre par le site Intelligence Online, puis par le magazine ELLE en octobre : "Postes vacants, burn-out, départs précipités de conseillers… et une enquête interne déclenchée tardivement. (...) Éclats de voix, insultes et larmes agitent la quiétude de cette prestigieuse adresse où officie la cellule diplomatique de la présidence. Depuis qu’Emmanuel Bonne et son adjointe Alice Rufo règnent (...) au moins quatre diplomates aguerris ont quitté leurs postes convoités de conseillers en charge des Amériques et de l’Asie, des Affaires globales ou encore du Moyen-Orient." écrivait ELLE, le 9 octobre dernier.

Le cabinet privé mandaté par l’Élysée pour évaluer ces dysfonctionnementsla situation aurait visé "le chef de la cellule et son adjointe, dont le management « brutal », « infernal », selon les mots d’une vingtaine de sources sollicitées, serait devenu invivable. Au palais, plusieurs surnoms disent ce qu’ils inspirent à leurs subordonnés. Les « Ceausescu » ou encore les « Thénardier »"

L'hebdo évoquait aussi "une méchanceté intolérable, des conditions de travail dans une ambiance toxique et un climat de paranoïa nuisible qui ne sont pas tenables.". Le Monde, dans un long article après avoir évoqué le malaise, tempère en disant qu'il est classique : "Ce qui se dessine aussi, derrière les psychodrames de la cellule, ce sont les tensions étouffées entre elle et le Quai d’Orsay. Des tensions d’un classicisme absolu, d’un président à l’autre. "

Le Monde souligne, en outre, l'attitude d'Emmanuel Macron qui n'arrange rien : "Rarement un président aura exprimé si ouvertement sa défiance envers le corps diplomatique, jugé conservateur, réfractaire à certaines de ses orientations. « Nous avons, nous aussi, un Etat profond », déclarait Emmanuel Macron en août 2019, lors de la conférence des ambassadeurs, à la stupeur générale. Ces mots excessifs pour une administration loyale suggéraient une forme de complot sourd. Ils ont évidemment contribué à tendre les relations avec le Quai."

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