François Fillon réagit après le meurtre du professeur de Conflans estimant qu'il ne peut pas rester silencieux face à ce drame<!-- --> | Atlantico.fr
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François Fillon
François Fillon
©ERIC FEFERBERG / AFP

Terrorisme

Mais l'ex-Premier ministre refuse, toutefois, de se "joindre au concert des opportunistes pour qui chaque drame est une occasion d'affirmer leurs ambitions"

Après avoir "beaucoup hésité" François Fillon a accepté de répondre aux questions de l'Express sur le drame de Conflans-Sainte-Honorine et ce qu'il révèle sur la société française, dans un long entreien : "je ne peux pas rester silencieux sur des événements qui découlent de faits sur lesquels j'ai, à maintes reprises, attiré l'attention. "

Mais l'Express rappelle au passage : "Ministre de l'Education nationale de 2004 à 2005, François Fillon est l'auteur de la circulaire interdisant le voile à l'école, mais aussi accusé d'être le fossoyeur du désormais célèbre rapport Obin sur les signes d'appartenance religieuse à l'école." Ce que l'ancien candidat à la présidence conteste : "C'est faux ! Ce rapport n'a pas été ignoré, je cite le rapport Obin dans mon livre Vaincre le totalitarisme islamique (Albin Michel)" mais il reconnaît : "Je ne m'absous pas de toute responsabilité dans le fait qu'on n'a pas suffisamment pris en compte la radicalisation des postures à l'école."

"Il faut éviter les formules définitives, "ils ne passeront pas" ou "la peur va changer de camp", car nous faisons face à une crise de société. Il ne s'agit pas d'une crise de l'école" explique Fillon avant d'ajouter : "Une partie significative de la communauté musulmane refuse de s'intégrer, d'accepter les règles de la République et de la vie en commun."

Pour l'ancien Premier ministre l'aggravation de la situation de l'islamisme est mondiale : "C'est particulièrement sensible en France, car nous avons une immigration forte et insuffisamment maîtrisée, et un projet national trop faible pour assurer l'intégration. Le manque de confiance en nous, en notre culture, en notre passé, atteint des sommets délirants avec la contestation de toutes les grandes figures de l'Histoire"

 François Fillon ajoute "La liberté d'expression ne se divise pas, c'est la liberté de publier des caricatures du prophète, mais c'est aussi la liberté de M. Zemmour de s'exprimer sur LCI, de Mme Agacinski d'aller à l'université de Bordeaux dire son opposition à la PMA et à la GPA."

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