Le Parlement examine aujourd'hui une proposition de loi renforçant le droit à l’avortement et allongeant le délai légal permettant d’avorter<!-- --> | Atlantico.fr
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L'IVG en débat au Parlement
L'IVG en débat au Parlement
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Revue de presse

Quarante ans après la loi Veil, le recours à l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) se maintient à un haut niveau et, même, augmente : 15 500 de plus en deux ans

Le Parlement examine aujourd'hui une proposition de loi renforçant le droit à l’avortement "initiée par le groupe Ecologie-Démocratie-Solidarité (EDS), soutenue par une grande partie des députés LaREM, ainsi que par les députés LFI et PS, et combattue par la droite et le RN" détaille LCI.  'Le gouvernement a donné un avis défavorable sur ce texte, mais la plupart des députés La République en marche (LREM) devraient passer outre et voter pour" note 20 Minutes.

"La proposition de loi aborde plusieurs points encore aujourd’hui très sensibles, au sein du monde politique comme chez les professionnels de santé : l’allongement du délai légal permettant aux femmes d’avorter, la suppression de la clause de conscience des médecins spécifique à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) ainsi que l’ouverture aux sages-femmes de la possibilité de réaliser des IVG instrumentales jusqu’à dix semaines de grossesse." précise Le Monde.

La proposition de loi vise notamment à allonger le délai légal de douze à quatorze semaines pour avorter note Libération.

Le Planning familial, ne demande pas "un allongement de deux semaines, on pense en effet que les délais devraient être beaucoup plus longs. Notre souhait pour les femmes est que la loi française se calque sur les législations les plus favorables en vigueur en Europe, comme celles des Pays-Bas ou du Royaume-Uni" explique la gynécologue Danielle Gaudry, militante au Planning familial interrogée par Le Monde [respectivement vingt-deux et vingt-quatre semaines]. 

En France le recours à l’IVG se maintient à un haut niveau et, même, augmente. Selon les derniers chiffres de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) qui dépend du ministère de la Santé, 232 200 IVG ont été pratiquées en France en 2019, soit 15 500 de plus que deux ans plus tôt souligne La Croix.

Ceci "alors qu’en France, la contraception est remboursée depuis 1974 et que la politique familiale, censée soutenir l’arrivée d’un enfant, représente chaque année près de 90 milliards d’euros dans le budget de l’État",  Paradoxal selon La Croix.

92% des Français considèrent qu'un avortement laisse «des traces psychologiques» selon un sondage Ifop commandé par l'association pro-vie Alliance Vita cité par Le Figaro qui ajoute "51% des Français jugent «préoccupant» le nombre d'IVG pratiqués chaque année en France." Et enfin "73% des Français pensent que «la société devrait davantage aider les femmes à éviter le recours à l'Interruption volontaire de grossesse (IVG) »"

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