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Quatre militants présumés de l’ultragauche ont été interpellés après la découverte de cocktails Molotov dans un squat à Bagnolet
©PHILIPPE HUGUEN / AFP

Tensions post Covid-19 ?

Quatre militants présumés de l’ultragauche ont été déférés mardi devant le parquet de Bobigny, en Seine-Saint-Denis, après la découverte de dizaines de cocktails Molotov artisanaux dans un squat à Bagnolet.

Quatre militants présumés de l’ultragauche ont été déférés mardi devant le parquet de Bobigny après la découverte de dizaines de cocktails Molotov artisanaux dans un squat à Bagnolet, selon des informations du Point et de Franceinfo. Ils seront jugés en comparution immédiate à délai différé. Cette procédure permet aux enquêteurs de poursuivre leur enquête pendant quelques semaines, sans qu’un juge d’instruction ne soit saisi. L’enquête a été confiée à la Sûreté départementale de Seine-Saint-Denis.

Deux personnes ont d’abord été interpellées samedi dernier à la sortie du squat en question par des policiers de la brigade anticriminalité (BAC) de Seine-Saint-Denis. Ils étaient en possession de cocktails Molotov et de feux d’artifices de type mortier.

Les policiers ont ensuite interpellé, au même endroit, dimanche, un couple également suspecté d’être lié à l’ultragauche. L’homme serait connu des services de police. 

A l’intérieur du squat, les policiers ont saisis 79 cocktails Molotov artisanaux. Les quatre militants ont été déférés mardi devant le parquet de Bobigny pour participation à un groupement en vue de commettre des violences et fabrication d’engins explosifs. Le principal mis en cause a été placé en détention provisoire. Les autres ont été laissés en liberté, sous contrôle judiciaire.

Alors que le gouvernement est toujours mobilisé dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, les autorités restent donc toujours mobilisées face à la menace et aux risques d’un été et d’une rentrée sous fond de tensions sociales. Les souvenirs de la présence de nombreux black blocs lors des manifestations des Gilets jaunes ou contre la réforme des retraites sont encore dans toutes les mémoires.  

Le Point

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