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Handicap et assistants sexuels : le gouvernement veut relancer le débat
©LUDOVIC MARIN / AFP

Vie intime

Le JDD révèle que la secrétaire d'Etat Sophie Cluzel a saisit le Comité national d'éthique au sujet du droit aux relations intimes pour les personnes handicapées.

Sophie Cluzel, la secrétaire d'État auprès du premier ministre chargée des personnes handicapées, a adressé samedi une lettre à Jean-François Delfraissy, le président du Comité consultatif national d'éthique (CCNE). en lui demandand de se pencher, à nouveau, sur la question des droits sexuels des handicapés, révèle Le JDD.


"Force est de constater que certains de nos concitoyens, parce qu'ils sont en situation de handicap, en sont privés, pour certains à vie. Sans aucune solution adaptée, ils sont condamnés à vivre dans une abstinence non choisie", écrit la secrétaire d'État, selon le journal dominical. "Il m'apparaît indispensable de rouvrir la réflexion éthique en abordant le sujet de l'assistance sexuelle avec une vision renouvelée", ajoute-t-elle.

Jean-François Delfraissy estime cette saisine justifiée, écrit le journal. Selon lui "la société française évolue et le regard posé sur le handicap aussi". Les travaux sur le sujet devraient donc durer plusieurs mois.

Pour rappel, en France, cette activité d'assistant de vie sexuelle - assimilée à de la prostitution - est interdite. En revanche, dans les pays voisins tels que l'Allemagne, la Suisse ou encore le Danemark, les assistants sexuels sont reconnus et les gestes ou les rapports sont effectués par des professionnels de la santé comme des infirmiers ou des kinésithérapeutes.

Ce n'est pas la première fois que cette question est abordée en France. Le débat a déjà été ouvert en 2013 par Roselyne Bachelot, à l'époque ministre de la Santé et opposée à ce type de pratiques. Le CCNE avait alors rendu un avis négatif s'appuyant sur le "principe de non-utilisation marchande du corps humain". 

Le JDD

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