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Le Parlement européen gèle les subventions du Rassemblement national
©BERTRAND GUAY / AFP

Frapper le portefeuille

Les subventions attribuées aux eurodéputés du Rassemblement national (RN) pour financer leur activité ou recruter des collaborateurs ont été gelées en raison des soupçons de détournements, révèle le JDD.

L'affaire des assistants présumés fictifs d'eurodéputés commence à coûter cher au Rassemblement national. Après les juges d'instruction financiers parisiens, qui ont décidé de retenir 2 millions d'euros de subventions publiques qui devaient être versées début juillet, c'est au tour du Parlement européen de frapper le parti de Marine Le Pen au portefeuille. Les subventions attribuées aux élus du Rassemblement national (RN) siégeant à l'Assemblée de Strasbourg pour financer leur activité ou recruter des collaborateurs ont été gelées en raison des soupçons de détournements, révèle ce dimanche le JDD.

"D’autres privations de moyens pourraient être décidées, indique-t-on de source proche de l’institution", écrit le journal.

Une vingtaine de membres du parti sont accusés d'avoir été rémunérés comme assistants parlementaires au Parlement européen alors qu'en réalité ils n'exerçaient pas ces fonctions. Si les faits sont avérés, ils pourraient constituer un financement illégal de parti politique. 

"En confisquant notre dotation publique sans jugement sur cette pseudo affaire-des assistants, les juges d’instruction nous appliquent la peine de mort "à titre conservatoire". La volonté d’assassiner le 1er parti d’opposition est un coup de force inédit contre la démocratie !", avait réagi Marine Le Pen sur Twitter après la décision des juges parisiens.

Le JDD explique également que Jean-Marie Le Pen a fait valoir son immunité d'eurodéputé pour ne pas recevoir des policiers anti-corruption qui voulaient l'entendre le 21 juin sur cette affaire. "Tout était en place pour les recevoir, mais le comportement des autorités policières a été tellement arrogant que Jean-Marie Le Pen ne l'a pas admis et les a renvoyées, dans le cadre de son immunité parlementaire", a déclaré à l'AFP Lorrain de Saint Affrique, confirmant l'information du Journal du Dimanche. Face à ce refus, les juges d’instruction devraient désormais demander au Parlement européen la levée de l’immunité parlementaire

Lu dans Le JDD

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