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Moines de Tibéhirine : une expertise met à mal la version algérienne
©FAYEZ NURELDINE / AFP

Enquête

Les religieux auraient notamment été décapités, après leur mort.

Les zones d'ombre commencent doucement à s'éclaircir, dans l'épineux dossier des moines de  Tibéhirine, assassinés en 1996, en Algérie. Révélée par France Info, une nouvelle expertise de 185 pages avance de nouveaux éléments, ajoutés à l'enquête française.

Pour rappel, les 7 moines ont été assassinés, officiellement par le Groupe islamiste armé (GIA) mais les thèses d'une bavure de l'armée voire d'une action des services secrets algériens sont sur la table.

Certains éléments pourraient ainsi laisser penser à une mise en scène faisant croire à une exécution islamiste. Notamment le fait que les corps ont été décapités après leur mort, comme le confirment les études des lésions au "micro-scanner" et au "stéréo-microscope". De la même façon, la mort des moines serait antérieure d'au moins 9 jours, selon Me Patrick Baudouin, avocat des familles, qui s'explique au Figaro. Cela pourrait donc remettre en cause le communiqué du GIA qui fait remonter l'assassinat au 21 mai 1996.

Enfin, les experts n'ont retrouvé aucune particule métallique dans les crânes. Une bavure des soldats laisse penser qu'on aurait pu trouver de telles particules. Un ancien agent du département du renseignement et de la sécurité (DRS) algérienne avait accusé les services secrets dans cet assassinat, avant d'être exfiltré à l'étranger.

Lu sur le Figaro

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