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Assistants du FN au Parlement européen : le préjudice réévalué à 7 millions d'euros
©ALAIN JOCARD / AFP

Gros sous

Le Front national est suspecté d'avoir rémunéré des cadres du parti avec des fonds publics européens.

La facture augmente. Le Parlement européen estime désormais à 7 millions d'euros le préjudice que lui aurait fait subir le Front National dans l'affaire des assistants parlementaires, révèle le Journal du dimanche.

Le parti d'extrême droite est soupçonné d'avoir mis en place un système d'emplois fictifs pour rémunérer ses propres employés, embauchés avec des contrats d'assistants parlementaires et payés avec des fonds européens.

L'enquête ouverte en 2016 pour "abus de confiance", "recel", "escroquerie en bande organisée", "travail dissimulé" et "faux et usage de faux" couvrait initialement à la période courant de 2012 à 2016. Mais les enquêteurs s’intéressent désormais à une période remontant à juillet 2009, ce qui a fait augmenter le montant du préjudice présumé de moins de 5 millions à près de 7 millions d’euros.

Le JDD écrit que "l’enquête se concentre à la fois sur la possible mise en place d’un détournement organisé de l’argent européen et sur la personne même de Marine Pen. Tout semble ramener à la chef de file du FN. Elle a déjà été mise en examen pour ‘abus de confiance’, le 30 juin 2017. Des comptes bancaires lui appartenant font l’objet d’investigations. Elle est en outre actuellement visée par un contrôle fiscal effectué par les services du ministère des Finances".

Le journal ajoute qu'un courrier interne rédigé par Wallerand de Saint Just serait particulièrement incriminant : il s'y félicite des "économies réalisées grâce au Parlement européen" et les estime à 1,2 millions d'euros par an.

Marine Le Pen a réagi à ces révélations sur le plateau de Dimanche en politique sur France 3 en dénonçant une "persécution judiciaire" par une Union européenne "menacée" par l'action de son parti. Sur Twitter, elle a aussi critiqué un "acharnement dont l'objectif est d'abattre la seule opposition au système".

Lu dans le JDD

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