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Un nouveau traité sur le contrôle de l'immigration entre la France et le Royaume-Uni est signé
©Eric Feferberg

Traité de Sandhurst

"Ce n'est pas la fin des accords du Touquet" a déclaré Macron, mais son prolongement. Le Royaume-Uni va augmenter sensiblement sa participation à la frontière de Calais et sur d'autres dossiers stratégiques.

Theresa May et Emmanuel Macron sont apparus côte à côte pour présenter les nouveaux accords "très variés" signés entre les deux pays. Un mot est revenu très souvent, celui de "bilatéral", pour bien souligner la nouvelle relation que comptent construire les deux pays. Un autre était plus rare, sinon dans la bouche des journalistes présents, celui de "Brexit", mais il était impliqué par la présence du premier, comme signe d'un retour à une relation classique, mais particulièrement et historiquement forte, comme les deux dirigeants n'ont cessé de le rappeler. "Ces sujets sont séparés de la question de Brexit" a asséné Emmanuel Macron à des journalistes qui lui demandait s'il avait le sentiment d'avoir remporter une victoire sur le Royaume-Uni, forcé d'obliger son voisin pour bénéficier de son soutien lors des négociations de sortie de l'UE.

La Première ministre britannique Theresa May a pris la parole la première. Si elle n'a pas donné de chiffres sur les fonds supplémentaires dédiés au renforcement de la frontière à Calais (on parle d'une cinquantaine de millions d'euros), elle a détaillé plusieurs mesures clé sur le sujet :

"Nous allons ajouter des clôtures et de la vidéo-surveillance à Calais." Elle a aussi annoncé avec son hôte que les mineurs seraient traités plus rapidement. Quand est venu le tour d'Emmanuel Macron, il a tenu a expliquer que ce n'était pas la fin des accords du Touquet, mais le prolongement normal de ceux-ci. Sans le Touquet, nous avions Sangatte a-t-il tenu à rappeler.

Mais Calais n'était pas le seul sujet : "Nous allons créer un nouveau fonds pour les échanges entre les écoles françaises et britanniques" a affirmé le Premier Ministre britannique. Emmanuel Macron a quant à lui beaucoup insisté sur la collaboration militaire (le lieu, la base militaire de Sandhurst, étant prédestiné à ce type d'annonces), mais aussi scientifique entre les deux pays.

"Nous devons continuer à avoir un regard commun en matière de politique étrangère. Nous aurons une action commune en matière d’éducation, de santé et de lutte contre le réchauffement climatique dans l’alliance pour le Sahel."

Le Royaume-Uni enverra ainsi trois hélicoptères Chinook pour soutenir les troupes françaises et locales sur place dans leur lutte contre le djihadisme. 

Dernier point, il a affirmé que la Tapisserie de Bayeux, qui doit être prêtée au Royaume-Uni était le symbole non de l'invasion par les Français de l'archipel britannique mais du fait que depuis cette invasion, la France s'était porté mieux quand elle avait fait la guerre avec le Royaume-Uni que contre le Royaume-Uni. 

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