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Pour François Bayrou, "l'opinion ne voit pas clairement la direction, le but que l'on se fixe"
©Reuters

Fin du silence

Dans un entretien au Point, le maire de Pau a lâché ses premières critiques contre l'action du gouvernement.

Après plusieurs semaines de silence à la suite de son départ du gouvernement, François Bayrou prend la parole et ne mâche pas ses mots. L'ancien – et éphémère ministre de la Justice – est cité dans un article du Point, dans lequel il lance une série d'avertissements à l'exécutif. Il s'inquiète de "l'atmosphère suscitée par la hausse de la CSG et, en même temps, certains avantages fiscaux pour les plus favorisé", en estimant que ces orientations ont "fâché une partie des retraités et des fonctionnaires.

Celui qui avait noué une alliance avec Emmanuel Macron en février dernier affirme "qu'une très grande partie de l’opinion publique fait crédit à Macron de sa nouveauté, de sa bonne volonté. Il y a ainsi un climat de bienveillance qui n’est pas une preuve d’engagement".

Selon lui, "l'opinion ne voit pas clairement la direction, le but que l'on se fixe" et le président du Modem craint une dérive technocratique. "C’est un fondement démocratique que d’avoir un gouvernement de plein exercice. Il doit mêler des expériences différentes, des membres de la société civile comme des poids lourds politiques, mais il est important que ce soient eux qui dictent la ligne à l’administration de Bercy ou aux autres grands corps de l’Etat. Aujourd'hui, c'est là qu'il y a une difficulté: les hauts fonctionnaires semblent avoir plus de poids que par le passé."

Il donne cependant un bon point au ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, qui "s'en tire bien".

Lu sur le Point

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