Calais : le Conseil d'Etat donne raison aux associations<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Société
Calais : le Conseil d'Etat donne raison aux associations
©

Validé

La plus haute juridiction de France a validé l'ordonnance du tribunal administratif de Lille pour la création notamment de points d'eau et de sanitaires à Calais.

Le gouvernement a perdu ce bras de fer. Bien décidé à ne plus laisser les migrants s'installer dans le lieu qui accueillait la jungle de Calais, l'exécutif doit désormais se résigner à la décision du Conseil d'Etat qui vient de valider l'ordonnance prise par le tribunal administratif de Lille. Ce dernier, saisi par les associations, avait évacué la création d'un centre d'accueil mais exigé des mesures pour venir en aide aux migrants, notamment l'installation de sanitaires et de points d'eau.

"Nous ne voulons pas recommencer les mauvaises expériences du passé et nous ouvrirons deux centres assurant l'hébergement et l'examen des situations de ces personnes", a annoncé, par la suite, le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb. Les deux centres seront ouverts à Troisvaux (Pas-de-Calais) et Bailleul (Nord), d'ici 10 jours. "Nous voulons faire en sorte d'offrir à proximité une situation d'hébergement, qui pourra accélérer les situations administratives des personnes prises en charge", a-t-il expliqué.

De son côté, la maire de Calais a balayé d'un revers de main les exigences du Conseil d'Etat. "La décision de justice du Conseil d'État est une injustice pour les Calaisiens, car elle les met de nouveau sous la menace de la recréation d'une énième Jungle. Aussi, en l'absence de politique nationale et européenne offrant une solution globale de maîtrise de l'immigration, la Ville de Calais ne donnera pas suite aux injonctions qui lui ont été faites" a expliqué Natacha Bouchart.

Lu sur RTL

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !