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Sarkozy remanie aussi le ton
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Feuille de route

Sobre et solennel hier soir, le chef de l'Etat annonce deux nouveaux chantiers de réforme: la fiscalité et la dépendance.

NicolasSarkozy a pris de la hauteur.
Lors de son intervention télévisée d'hier soir, le président de la République s'est montré particulièrement calme, grave et humble. Il a avoué avoir connu des "moments de découragement", affirmé qu'il n'était "pas infaillible"et qu'il assumait son impopularité.En incarnant ainsi sa fonction, le chef de l'Etat a mis en lumière le rôle crucial de son Premier ministre, dont il a par ailleurs salué l'excellence et la compétence.

Après avoir vanté les mérites des membres de son gouvernement (les sortants comme les entrants), le chef de l'Etat a défendu son action passée, notamment la réforme des retraites. Il a ensuite dressé deux chantiers prioritaires pour le proche avenir: la réforme fiscale et la question de la dépendance.

Le sort des personnes âgées sera sans doute la plus importante réforme de l'année à venir. Une vaste consultation se tiendra dans les six prochains mois et devra se concrétiser par une loi à l'automne 2011. Le chef de l'Etat s'est gardé d'apporter des réponses concrètes au problème de la dépendance (et notamment son financement), mais il veut créer une nouvelle branche de la Sécurité sociale ("le cinquième risque"). NicolasSarkozy renvoie ici encore implicitement à l'action de son gouvernement et à celle des conseils généraux, compétents en la matière.

En ce qui concerne la fiscalité, un nouvel impôt sur le patrimoine devrait voir le jour. Le président de la République n'a pas contredit l'éventualité de la suppression du bouclier fiscal et de l'impôt sur la fortune. Il a simplement expliqué vouloir privilégié la taxation des revenus du patrimoine et des plue-values plutôt que le patrimoine lui-même.

En fin d'entretien, NicolasSarkozy a repoussé à l'automne 2011 l'annonce de son éventuelle candidature à sa propre succession. Il a confirmé aborder différemment ses responsabilités: "Le pouvoir, forcément, change votre vision de la vie et votre vision des choses". Il a également expliqué qu'il se ménageait "plus de temps pour réfléchir. Nous en avons d'ailleurs bien parlé avec FrançoisFillon pour voir comment, ensemble, on pouvait mieux se répartir les rôles, mieux conduire l'action".

Lu sur les Inrocks

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