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François Fillon : "Cette campagne est un étrange combat"
©PASCAL GUYOT / AFP

En pleine tempète

François Fillon s'est exprimé devant ses comités de soutien, ce samedi à Aubervilliers.

18h15 : Anne Hidalgo contre le rassemblement au Trocadéro

La maire de Paris a publié un texte pour demander l'annulation du rassemblement prévu ce dimanche au Trocadéro. "François Fillon a appelé ceux qui le soutiennent encore à se réunir dimanche à Paris, place du Trocadéro. Il apparaît que ce rassemblement n'a d'autre but que de manifester leur opposition aux magistrats, aux services de police et aux journalistes qui participent depuis plusieurs semaines, chacun à leur niveau et dans leur rôle, à faire éclater la vérité. Notre attachement à la liberté nous impose de dénoncer cette manifestation comme un acte grave de faillite morale et politique, contraire à nos valeurs, qui ne devrait pas avoir droit de cité à Paris", écrit-elle.

"En tant que Maire de Paris, je demande à François Fillon de retrouver la dignité et le sens des responsabilités qu’un grand nombre de Français lui ont prêtés lors de la primaire, en renonçant à organiser cette manifestation qui met en danger les principes républicains que nous avons en partage", demande Anne Hidalgo.

18h10 : Nouvelle perquisition dans la Sarthe

Selon Le Parisien, les enquêteurs de l’ Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), agissant sur commission rogatoire, ont mené vendredi une nouvelle perquisition dans le château de Beaucé, près de Sablé-sur-Sarthe (Sarthe). Ils voulaient évaluer la valeur exacte du patrimoine immobilier du candidat afin de le comparer avec sa déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique.

17h40 : Le comité politique des Républicains avancé "pour évaluer la situation"

Pendant le discours de François Fillon, Les Républicains ont annoncé la convocation, lundi, de leur comité politique. Dans un communiqué, le parti indique que ce comité a été convoqué "pour évaluer la situation" par Bernard Accoyer, secrétaire général du parti, et Gérard Larcher, président du comité politique.

17h30 : "Cette campagne est un étrange combat", dit Fillon

"Mes amis, cette campagne est un étrange combat. Vous êtes courageux. On veut vous intimider. On s’attaque à moi. Mais à travers moi, ce qu’on cherche à abattre, c’est le redressement national et c’est une volonté de changement dont vous êtes chacune et chacun les porteurs", a déclaré François Fillon. C'est la première allusion directe à ses difficultés actuelles dans la campagne.

Globalement, pendant ses 30 minutes de discours, il a surtout détaillé ses "valeurs" et ses ambitions pour la France. Il a ainsi expliqué vouloir créer "dans les trois premiers mois", "un choc positif" et lancer "une dynamique puissante en faveur de l’emploi".

17h20 : "Y'a nobody" au meeting, selon un membre de l'organisation

Le journaliste Hugo Clément souligne que l'affluence au meeting est si faible que le fond de la salle a été éteint. "Y'a nobody" ("Y'a personne") aurait lâché un membre de l'organisation. Accusé par des soutiens de François Fillon de diffuser des photos "prises à 13h", il a filmé la salle lors du discours du candidat...

17h10 : François Fillon : "Je respecte l'Etat et je le veux fort"

Le candidat a débuté vers 17h son discours devant le public rassemblé à Aubervilliers. Il a pointé du doigt le pessimisme des Français : "Les circonstances sont décisives car la France est en train de sortir des radars de l’Histoire".  "En Asie, en Inde, au Brésil, des centaines de millions d’hommes et de femmes se lèvent en se disant que le progrès est à portée de leurs mains" alors que "nous, nous ne savons même plus ce que ce terme signifie ! Pire que cela, l’idée même du progrès nous angoisse."

"Je respecte l’État et je le veux fort, mais il faut surtout dire que ce sont les Français qui font la France", a continué François Fillon. "Lorsque les Français exigent la vérité, la vérité s’impose. Lorsque les Français exigent les réformes, on arrête les réformettes. Lorsque les Français sont courageux, les politiques le deviennent. Lorsque les Français réclament vraiment des espaces pour agir, l’administration recule. C’est donc à vous, à nous tous, de prendre en main la France car la France aura le destin pour lequel nous sommes prêts à nous mobiliser."

17h00 : Les premiers discours d'Aubervilliers

François Fillon a réuni ses partisans issus de la société civile, ce samedi à Aubervilliers. L'après-midi a débuté par un discours d'introduction de Bruno Retailleau, coordinateur de la campagne du candidat LR, qui a réaffirmé son soutien à François Fillon : "Le résultat de la primaire est clair. Le peuple français en ont marre de se faire voler ses votes !"

Le futur directeur de campagne de François Fillon, Vincent Chriqui, s'est ensuite exprimé sur le rassemblement de dimanche au Trocadéro : ""C'est une réunion de soutien à François Fillon, c'est une réunion pour un projet de redressement, pour un projet d'alternance et de changement, c'est ça le seul mot d'ordre." Il endossera lundi le rôle de directeur de campagne du candidat, après la démission de Patrick Stefanini.

16h57 : Xavier Bertrand ne sera pas au Trocadéro

Sur Twitter, le président de la région Hauts-de-France, écrit : "En République, on ne fait pas siffler la justice. Et non, je ne serai pas au rassemblement du Trocadéro demain."

11h29 : Henri de Castries continue de soutenir Fillon

Parmi le concert de défections, une bonne nouvelle pour François Fillon : l'ancien patron de l'assureur Axa, Henri de Castries, rappelle dans une interview au Parisien que François Fillon "a la légitimité de sa très large victoire à la primaire" et qu'il n'a " jamais eu de doutes sur la force de son caractère et la profondeur de sa détermination." Pour Henri de Castries, les défections dans l'équipe Fillon sont "vraiment de l'écume". Il note que "ce que l'on doit à nos citoyens, c'est une explication sur le fond" du programme.

11h : Christian Estrosi tacle Fillon sur son rassemblement

Ce weekend commence comme vendredi s'est terminé pour François Fillon : par une mise en garde venue de son camp. Elle vient cette fois de Christian Estrosi, président Les Républicains de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Dans une interview parue dansNice-Matin, il demande à François Fillon d'annuler son rassemblement prévu ce dimanche au Trocadéro, à Paris. Pour Christien Estrosi, "il apparaît clairement que La manif pour tous et Sens commun sont en première ligne dans l'organisation de cette manifestation, et cela me gêne. A l'heure où je me bats de toutes mes forces contre le Front national, je ne veux pas que les idées portées par notre famille politique soient dévoyées".

Il ajoute que "ce rendez-vous donne l'impression d'un défi aux institutions de notre pays, et cela n'est pas possible non plus. Après avoir pris la défense des policiers, je ne souhaite pas que l'on crée artificiellement des conditions susceptibles de générer des tensions".

Interrogé sur l'hypothèse d'un retrait de François Fillon, Christian Estrosi précise : "Je ne demande pas qu'on chasse l'un pour mettre l'autre à sa place. En même temps, je n'ai pas dissuadé un certain nombre d'élus qui sont proches de moi" d'appeler au remplacement de François Fillon.

Vendredi soir, le président délégué LR de la région PACA, Renaud Muselier, et 45 conseillers régionaux, ont demandé à François Fillon de se retirer.

  • L'étau se resserre de plus en plus autour de François Fillon. Ayant décidé jeudi de rester candidat malgré sa convocation pour une possible mise en examen, l'ancien Premier ministre voit les défections se multiplier de plus en plus autour de lui.
  • Vendredi matin, c'est son porte-parole de campagne, Thierry Solère, qui a annoncé sur son compte Twitter qu'il mettait fin à ses fonctions. Et  d'heures en heures, les départs se sont accumulé.
  • En début de soirée, le parti UDI a annoncé qu'il retirait son soutien à François Fillon

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