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Une large partie de la classe politique s'étonne de l’alliance entre François Bayrou et Emmanuel Macron
©JOEL SAGET / AFP

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"Bayrou estimait que Emmanuel Macron était soit un hologramme, soit un homme sous l'influence de l'argent et il le rejoint? Cherchez l'erreur!" a ironisé Jean-Christophe Cambadélis.

L’alliance Macron-Bayrou annoncé mercredi soir fait évidemment du bruit dans la classe politique. A droite, les mots ont été très durs envers celui qui avait déjà appelé à titre personnel à voter pour François Hollande en 2012. « Je crois que personne n'est dupe, il y a principe de réalité chez François Bayrou, comme il s'est appliqué à François Hollande il y quelques semaines", a estimé Luc Chatel, député LR, sur BFMTV. "Il n'a pas d'électeur, il n'a pas de soutien, il n'a pas de projet. C'est un aveu, un constat d'échec".

"Après avoir favorisé l'élection de Hollande, c'est tout naturellement que Bayrou rejoint l'héritier du pire président de la Vème République" renchérit Bernard Accoyer, secrétaire général du parti Les Républicains.  Et Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat et proche de François Fillon, d’insister : Après avoir qualifié Emmanuel Macron de 'principal artisan de l'échec économique de François Hollande', après l'avoir qualifié de 'candidat des forces de l'argent' et après avoir soutenu François Hollande en 2012, François Bayrou souhaite s'allier à Emmanuel Macron. C'est un nouveau coup dur pour Emmanuel Macron. Entre François de Rugy, Alain Minc et François Bayrou, l'heure est au « gloubi boulga » chez Emmanuel Macron.

Parmi les socialistes, on retiendra l'ironie du Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis : "Bayrou estimait que Emmanuel Macron était soit un hologramme, soit un homme sous l'influence de l'argent et il le rejoint? Cherchez l'erreur!"

A l’extrême droite, Marine Le Pen a condamné cette alliance sur TF1. Quant à Florian Philippot, il a tweeté laconiquement : "Bayrou soutenait Hollande en 2012. Logiquement il soutient son ministre et héritier en 2017".

Du côté des soutiens d’Emmanuel Macron, la tendance est évidemment toute autre. Gérard Colomb, maire de Lyon a ainsi tweeté : "Pour la première fois dans l'histoire de la Ve République, les progressistes sont en mesure de se rassembler pour faire gagner la France". François de Rugy, qui avait annoncé mercredi son soutien au candidat d’En Marche ! a salué "le sens des responsabilités et le geste politique fort et courageux de Bayrou", ajoutant que "le rassemblement est nécessaire et va se poursuivre".

Lu sur Le Parisien

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