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Primaire de gauche : le "Tout sauf Valls" inquiète l'équipe de l'ancien Premier ministre
©JACQUES DEMARTHON / AFP

Ca patine

Depuis l'annonce de sa candidature, Manuel Valls peine à rassembler les différentes tendance de gauche, se heurtant même parfois à une franche opposition.

Et le Premier ministre redevint un homme comme les autres. Ou plutôt un candidat comme les autres. Depuis sa démission mardi, Manuel Valls a revêtu son bleu de chauffe pour convaincre les Français qu'en l'abscence de François Hollande, il est "le candidat naturel de la gauche".  Mais tout ne se pas passe comme prévu, comme le révèle un article du Figaro. Mercredi soir, pour son premier meeting, à Audincourt, dans le Doubs, l’ex-locataire de Matignon a été interpellé devant les caméras par une militante, la séquence faisant le tour du web.

Et l’ancien chef du gouvernement n’avait semble-t-il pas vu venir la candidature Vincent Peillon. Cette mise en avant de l'ancien ministre de l'Education serait appuyée par une sorte de front anti-Valls, piloté par des ténors du parti socialiste. "Dans cette primaire, il y a ceux qui veulent être président de la République et ceux qui veulent régler des comptes", s'agace d'ailleurs un ancien conseiller de Valls. Sur Twitter, un hashtag #TSV, pour "tout sauf Valls", a même été lancé.

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Son entourage se veut rassurant, que les parrainages "rentrent bien" et que les élus "demandent à voir le candidat". Mais les sondages ne sont pas fantastiques. Dans le dernier sondage Harris Interactive, publié jeudi, Manuel Valls est bel et bien en tête au premier tour avec 45 % des intentions de vote. Mais Arnaud Montebourg se ferait particulièrement menaçant au second (51 % contre 49 %), alors que le sondage ne prenait pas en compte la candidature  Peillon. "Pour la primaire, c'est loin d'être plié", résume, un brin dépité, Luc Carvounas, sénateur vallsiste.

Lu sur Le Figaro

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