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Pour Nicolas Sarkozy, François Hollande "ment matin et soir"
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Attaque en règle

Le président-candidat était à Annecy pour son début de campagne. Il s'en est directement et sévèrement pris à son adversaire socialiste, et a rappelé les grands axes de son programme.

Premier meeting et première attaque. Et en règle. Nicolas Sarkozy s'en est violemment pris à son adversaire socialiste lors de son premier rendez-vous de campagne jeudi soir à Annecy, au lendemain de l'annonce de sa candidature.

"François Hollande ment matin et soir!", a lancé le chef de l'Etat. Il a également estimé que"quand on met en danger la politique familiale, on affaiblit la France", une référence à la volonté de moduler le quotient familial formulée par François Hollande.Le candidat de l'UMP a également critiqué le souhait de son adversaire de revenir sur la réforme des retraites, le droit de vote des étrangers, la diminution de la dépendance au nucléaire, ou même de renégocier le traité européen

Quelques minutes plus tard, le candidat socialiste a rétorqué à son rival sur le plateau du journal de 20h de TF1l’accusant de "falsification, caricature, manipulation".

Après que Bernard Accoyer, député UMP du département a chauffé la salle, dressant un portrait élogieux du président et de son action depuis cinq ans, le candidat UMP a, à son tour, tenté d’assurer le service après-vente de son quinquennat. Il a mis en avant des "réformes courageuses", notamment celle des retraites ou du service minimum dans les transports.

"C'est à vous que je suis venudirepourquoi je suis candidat" avait commencé par dire le président de la République. Puis, comme lors de son interview au 20h de TF1 la veille, il a insisté sur le fait que la crise avait changé la face du monde : "cette accumulation de crise, marque la fin d'un monde qui a du mal àmourir, un nouveau monde qui a du mal à naître" et dans lequel "tout est àréinventer". "La crise est aussi une opportunité" pour changer les choses, a assuré Nicolas Sarkozy.  

Il a également insisté, une fois encore, sur sa volonté de "redonner la parole au peuple",  "à cette France par des référendums, qui porteront notamment sur la formation des chômeurs et l’immigration. Sujet sur lequel il s’est longuemetn étendu : refusant la "fermeture" et "l'immigration zéro", il a néanmoins garanti qu’il souhaitait prendre à bras le corps le problème de l'immigration illégale.

Pour Nicolas Sarkozy, le référendum est un moyen de lutter contre "les corps intermédiaires" qui "font écran entre le peuple et le gouvernement". 


Le candidat de l'UMP avait commencé sa journée par un bain de foule dans les rues de la ville savoyarde. Puis avait continué avec quelques passages obligés d'un candidat : visite d'une chocolaterie, d'une poissonnerie, d'une librairie. "Heureux" et "soulagé" d'avoir enfilé ses nouveaux habits de candidat, Nicolas Sarkozy a ensuite déjeuné avec quelques personnalités politiques de la région avant de poursuivre ses visites dans l'après-midi.

En territoire souvent conquis. Un traiteur lui a ainsi lancé : "Quand vous croiserez Monsieur Hollande", "vous lui demanderez comment il va réussir à faire campagne avec les 35 heures. On ne va le voir que deux jours par semaine sur le terrain!", ainsi que le montre ce reportage de BFM-TV. 


Le chef de l'Etat et son entourage se donnent trois semaines pour tirer les premiers enseignements de cette entrée en campagne, et voir si les sondages prédisent qu'il peut refaire sonr retard sur François Hollande, pour l'instant très conséquent. 

Lu sur Le Monde.fr

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