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Présidentielle 2017 : officiellement candidat, Manuel Valls quittera ses fonctions de Premier ministre mardi
©capture d'écran France Info

Sans perdre de temps

"Je veux me battre contre la droite, son candidat, son programme, ses vieilles recettes des années 80", a notamment déclaré Manuel Valls lundi soir depuis son fief d'Évry, dans l'Essonne.

  • Manuel Valls quittera ses fonctions de Premier ministre dès mardi

  • Michel Sapin et Bernard Cazeneuve sont pressentis pour remplacer Manuel Valls à Matignon

  • Manuel Valls et François Hollande se sont rencontrés lundi à l'Élysée pour leur déjeuner hebdomadaire

>>>> À lire aussi : Valls-Montebourg-Macron (et les autres...) : qui est le mieux armé pour nous convaincre qu'il est un non-héritier de François Hollande ?

>>>> 22h00 : FIN DE CE DIRECT

21h46 : le député socialiste du Cher, Yann Galut, accueille de manière particulièrement critique la candidature de Manuel Valls à l'élection présidentielle :

"Les Français en ont assez des hommes politiques qui font des discours et qui, en pratique, font exactement le contraire quand ils sont aux responsabilités. Or là, malheureusement, avec Manuel Valls, c'est le cas", estime ce soutien d'Arnaud Montebourg

21h32 : selon le député frondeur Laurent Baumel, proche d'Arnaud Montebourg, le discours de Manuel Valls "a été techniquement bon, mais il occulte la difficulté principale qu’il aura : celle d’assumer un bilan qui n’est pas seulement celui de François Hollande, mais qui est également le sien".

21h15 : Benoît Hamon, candidat à la primaire de la gauche, commente à son tour l'annonce de Manuel Valls : "Il a lui théorisé les gauches irréconciliables, il me semble qu'aujourd'hui il ne peut pas incarner l'avenir de la gauche et c'est pour ça que je serai candidat".

21h03 : Thierry Solère, futur porte-parole de campagne de François Fillon, a commenté sur Twitter la candidature de Manuel Valls 

20h52 : David Rachline (FN), estime que Manuel Valls "n'incarne pas l'avenir et ne peut pas expliquer qu'il va faire, demain, ce qu'il n'a pas su, pas pu, pas voulu faire".

20h44 : selon Jean-Frédéric Poisson (PCD), avec la candidature de Manuel Valls, "la gauche est plus divisée que jamais". "A la droite d'être ce qu'elle doit être", écrit-il également sur Twitter. 

20h31 : Marie-Noëlle Lienemann, candidate à la primaire socialiste,  commente l'annonce du Premier ministre : " Le problème, c'est qu'il y a quelques semaines, quelques mois, il nous expliquait que les deux gauches étaient irréconciliables".

20h17 : selon Bernard Accoyer, secrétaire général des Républicains (LR), Manuel Valls est "un candidat de substitution, le légataire universel du hollandisme. Manuel Valls est tout autant comptable que François Hollande du bilan calamiteux du quinquennat".

20h01 : Arnaud Montebourg estime que Manuel Valls a prononcé "un discours d'opposant à sa propre politique"

19h46 : Nicolas Dupont-Aignan qualifie cette candidature de "trahison"

19h35 : Manuel Valls dévoile son slogan sur Twitter : "Je veux faire gagner tout ce qui nous rassemble"

19h28 : le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde évoque une candidature "difficile"  

19h17 : Gilbert Collard évoque son "dégoût"

"C'est Brututus qui s'affiche mais Manuel Valls est surtout un danger pour ses amis de la gauche. Il représente tout ce qui me dégoûte dans ce système de promotion politicarde à l'intérieur d'un parti. Quand on voit comment les politiques se comportent, heureusement que nous avons une administration durable !", a déclaré le député du Rassemblement Bleu Marine du Gard. 

19h07 : Le vice-président du Front national Florian Philippot ironise sur la "révolte" de Manuel Valls 

19h03 : Nadine Morano attaque Manuel Valls sur Twitter : "Inconscient d'être comptable de ce lourd échec, Valls se présente".

18h53 : Manuel Valls : " Je veux que notre République fasse davantage confiance aux Français"

"Dans ce nouveau monde, l’État a un rôle à jouer. L’État doit être l'expression politique de la nation, qui protège contre la sécurité, la délinquance, la menace terroriste, un État décentralisé, présent, présent dans les territoires urbains, ruraux et dans les territoire d'Outre-mer. Un État bien géré, modernisé, plus efficace. Je veux poursuivre la baisse durable de l’impôt pour les classes moyennes et populaires. Je veux que notre République fasse davantage confiance aux Français", a martelé le Premier ministre.

18h46 : "Ma candidature, c'est aussi une révolte", affirme Manuel Valls

"Je suis révolté au fond de moi-même que la gauche soit disqualifiée de la présidentielle. Cette révolte je veux la faire nôtre. Je constate la division. Mais jusqu'à quand allons nous subir ce spectacle ? Il y a une exigence de rassemblement, il y a une envie de se retrouver. Moi-même, j'ai pu avoir des mots durs, susciter des débats, des incompréhensions mais j'ai toujours assumé les décisions collectives. C'est ça aussi les décisions de la gauche. C'est mon histoire. Nous sommes différents mais nous sommes ensemble", a-t-il poursuivi. 

18h41 : Manuel Valls estime qu'il ne peut "plus être Premier ministre tout en étant candidat"

"Le temps est venu d'aller plus loin dans mon engagement. Le sens de l'Etat me fait considérer que je ne peux plus être Premier ministre tout en étant candidat (…) Je suis candidat parce que la France doit peser de tout son poids dans un monde qui n'a plus rien à voir avec ce qu'il était : menace terroriste, réchauffement climatique (…) Je veux me battre contre la droite, son candidat, son programme, ses vieilles recettes des années 80, qui nous présente comme une avancée un recul social généralisé", a déclaré Manuel Valls. 

18h35 : Manuel Valls a officialisé sa candidature dès la première minute de son discours : "Je suis candidat à la présidence de la République", a-t-il déclaré, avant d'adresser un message à François Hollande : "J'ai cette force en moi (…) Je veux lui dire ma très grande fierté d'avoir assumé à ses côtés ces responsabilités immenses, intenses et d'avoir engagé des réformes essentielles"

18h33 : Manuel Valls prend la parole

18h26 : Arnaud Montebourg tacle Manuel Valls : "C'est très difficile pour le théoricien des gauches irréconciliables de rassembler l'ensemble des gauches", a déclaré l'ancien ministre du Redressement productif, au micro de Sud-Radio/Public Sénat

18h20 : selon Le Figaro, "une grosse centaine de personnes" attendent Manuel Valls à Évry

18h10 : sur Twitter, des fidèles de François Hollande ont lancé le hashtag #TSV, pour "Tout sauf Valls"

18h02 : Manuel Valls est arrivé avec son épouse à l'hôtel de ville d'Évry, son fief de l'Essonne, où il prendra la parole à 18h30

17h52 : Jean-Christophe Cambadélis souhaite "bonne chance" à Manuel Valls

Vu sur BFM TV

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