Financement libyen de la campagne de Sarkozy : deux nouveaux témoignages à charge <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Financement libyen de la campagne de Sarkozy : deux nouveaux témoignages à charge
©Reuters

Révélations

Selon Medipart, l’ancien chef du renseignement militaire assure avoir "personnellement supervisé" le transfert de 5 millions d’euros "pour la campagne de Nicolas Sarkozy."

Sale semaine pour Nicolas Sarkozy qui voit les témoignages s'accumuler dans la presse, concernant le financement présumé de sa campagne électorale par la Libye en 2007. Ce mardi, Mediapart rend public les témoignages de deux pontes du régime de Kadhafi qui accréditent cette hypothèse. Le premier est celui de d’Abdallah Senoussi, l’ancien chef du renseignement militaire. En 2012, il affirme devant le procureur général libyen avoir "personnellement supervisé" le transfert de 5 millions d’euros "pour la campagne de Nicolas Sarkozy." L'audition a été transmise à la Cour pénale internationale et est désormais dans les mains des juges en charge de l'affaire.

Mediapart cite un autre témoignage, daté de juin 2014. "Un membre des services du protocole libyen" a ainsi affirmé que "les financements avaient été versés, au-delà du seul cas Senoussi, pour 20 millions « en cash » et pour 30 millions par virements. Ce témoin a en outre affirmé que Claude Guéant, alors directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, et Boris Boillon, conseiller diplomatique du ministre, avaient reçu des espèces lors de leur venue à Tripoli avant la campagne présidentielle de 2007."

Ces témoignages s'ajoutent au fameux carnet de Choukri Ghanem, l’ancien premier ministre libyen, qui répertorie plusieurs versements en faveur de Nicolas Sarkozy.

Lu sur Mediapart

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !