Le mari de Jeannie Longo aurait acheté pour 15 000 euros d'EPO

[Mis à jour le 11 février à 10h]

C'est en fait non pas 2 mais 15 achats d'EPO qu'aurait effectué Patrice Ciprelli. Les gendarmes aurait établi que le mari de Jeannie Longo aurait acheté de l'EPO pour un montant total de 19 800 dollars soit 15 000 euros. Une source proche de l'enquête fait état d'un "dopage permanent".

Patrice Ciprelli dément ces informations.

[Mis à jour le 10 février à 12h20]

Patrice Ciprelli, le mari de la cycliste Jeannie Longo a été mis en examen ce vendredi pour "infraction douanière et au code de la santé", selon des infos de la radio RMC. La juge d’instruction grenobloise Catherine Léger l'a placé sous contrôle judiciaire simple.

Il n'aura pas à pointer au commissariat. En revanche, il n’a pas le droit de prendre part à des compétitions sportives et ne peut plus être l'entraîneur de sa femme.

[Mis à jour le 10 février à 7h40]

Patrice Ciprelli a avoué ce jeudi avoir acheté de l'EPO en mai et juin 2011. Il a déclaré en avoir un usage personnel, dans un cadre thérapeutique. Maître Pierre Albert, l'avocat de Patrice Ciprelli, a d'ailleurs indiqué que la doyenne du cyclisme français (53 ans) n'était pas au courant des agissements de son époux.

"Patrice reconnaît qu'il a acheté de l'EPO pour son usage personnel car il a fait l'objet d'accidents de vélo répétés ces dernières années" et que l'EPO est "un reconstituant personnel", a précisé Me Albert. "Il l'a caché à Jeannie (Longo) et l'a fait livrer à un copain pour qu'elle ne s'en aperçoive pas."

Michel Lucatelli a lui, été mis hors de cause. Il a été remis en liberté.

Patrice Ciprelli devrait être mis en examen ce vendredi.

Le mari et entraineur de la cycliste Jeannie Longo, Patrice Ciprelli est toujours en garde à vue dans le cadre d'une enquête préliminaire du parquet de Grenoble sur des achats supposé d'EPO.

Patrice Ciprelli a été interpellé avec son ami Michel Lucatelli directeur de l'équipe de France de ski cross.

Ils "sont entendus sur des faits de contrebande de marchandises dangereuses pour la santé, infraction aux règlements sur le commerce de substances vénéneuses, importation de substances ou de procédés interdits aux fins d'usage par un sportif sans justification médicale", a indiqué le procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, dans un communiqué à l'AFP.

La championne cycliste, Jeannie Longo a elle été entendue comme témoin à la gendarmerie de Grenoble.