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Piétonisation de la rive droite à Paris : une enquête publique émet un avis négatif, Anne Hidalgo veut passer en force
©Reuters

Grosse colère

La maire de Paris estime que les motivations de l'enquête "résonnent comme un déni complet de l'urgence climatique".

Anne Hidalgo n'a jamais caché son peu d'affection pour les voitures dans le centre de Paris. Afin de réduire le trafic, la mairie de Paris souhaite dès mi-octobre interdire la circulation automobile sur les quais bas, entre les Tuileries et Bastille. Problème : la commission d'enquête publique sur la piétonisation des voies sur berge a rendu un avis défavorable sur ce projet. Elle estime notamment que le périmètre de l'enquête publique est insuffisant et "que l'étude d'impact ne permet pas d'établir la réalité de la réduction de la pollution automobile" induite par la fermeture de la voie sur berge.

Elle affirme que "les reports de circulation entraînés par la fermeture de la voie sur berge affecteront de manière significative un secteur plus large que les 1er, 4e, 7e et 12e arrondissements, auxquels a été délimité le périmètre de l'enquête publique" et que l'enquête publique "n'a pas mis à même les personnes directement intéressées par les conséquences positives ou négatives du projet de faire valoir leurs observations".

Un avis qui a provoqué l'ire de l'édile parisienne. "J’ai pris connaissance, dans le détail, des motivations invoquées par la commission d’enquête pour rendre un avis consultatif défavorable concernant la piétonisation des berges de la rive droite de la Seine" a-t-elle indiqué dans un communiqué. Pour la maire socialiste, "ces motivations résonnent comme un déni complet de l'urgence climatique", et "ne tiennent pas non plus compte des motifs environnementaux, sanitaires, urbains et culturels qui sont pourtant à l'origine de ce projet de piétonisation".

Elle souligne également que l'avis est "en contradiction avec la volonté clairement affirmée par une nette majorité des Parisiens, qui sont plus de 60% à être favorables à cette piétonisation, dont un automobiliste sur deux, selon un sondage de l'institut Ifop d'avril 2016". "En tant que Maire de Paris, représentante des Parisiens j'ai donc décidé, dans le respect du droit, de ne pas suivre cet avis consultatif", annonce Anne Hidalgo, qui présentera "au prochain Conseil de Paris la délibération visant à valider définitivement cette étape décisive dans la lutte contre la pollution et pour la reconquête de leur fleuve par les Parisiens".

Lu sur 20 minutes

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