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Saint-Étienne-du-Rouvray : "Nous devons changer de dimension dans notre riposte au terrorisme islamiste" estime Nicolas Sarkozy
©Reuters

Réponse

Le Monde publie une interview de l'ancien chef d'Etat, ce mercredi.

"Ce nouveau drame montre à quel point nous devons changer de dimension dans notre riposte au terrorisme islamiste" estime l'ancien président de la République. "Toute la lumière devra être faite sur le parcours judiciaire de ces terroristes, sur les moyens de surveillance et sur l’appréciation de la dangerosité de ces individus. Le gouvernement devra répondre à la question : comment des individus fichés, dont l’un est sous contrôle judiciaire pour avoir essayé d’aller faire le djihad en Syrie, ont été laissés libres de commettre un tel attentat ?"

Pour y répondre, Nicolas Sarkozy estime que "ceux qui sont partis faire le djihad ou ont essayé de s’y rendre doivent aller en prison puis dans un centre de déradicalisation. Et nous proposons également depuis des mois la rétention administrative pour les individus fichés les plus dangereux."

"Est-ce que tout a été fait depuis dix-huit mois ?" a-t-il poursuivi. "La réponse est clairement non. Par exemple, j’ai demandé, dès janvier 2015 et après chaque attentat, la pénalisation de la consultation de sites djihadistes. Il a fallu attendre juin 2016 pour que soit adoptée par le Parlement une mesure aussi simple. Et le décret d’application n’a toujours pas été pris. Que de temps perdu… Et que dire des centres de déradicalisation qui n’ont toujours pas été créés, des individus fichés S qui ne sont pas suffisamment privés de leur liberté d’aller et venir, des étrangers qui représentent une menace et qui ne sont toujours pas expulsés ?"

Il est par ailleurs revenu sur la polémique qui entoure le dispositif de sécurité à Nice. "Y a-t-il eu mensonge ou pas ? S’il était avéré qu’il y a eu un mensonge d’Etat, notre pays, pas plus qu’aucune démocratie, ne pourrait l’accepter." Il s'est aussi démarqué d'Alain Juppé, qui estimait que l'attentat de Nice aurait pu être évité. "Je sais que le risque zéro n’existe pas. Ce que je veux, c’est la tolérance zéro," a tranché Nicolas Sarkozy. 

Lu sur le Monde

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