Euro 2016 : les inspecteurs du travail se plaignent d'entraves à leur mission <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Sport
Euro 2016 : les inspecteurs du travail se plaignent d'entraves à leur mission
©REUTERS/Kai Pfaffenbach

Restrictions

La CGT du ministère du Travail a déposé un recours devant le Conseil d'Etat pour dénoncer certaines restrictions.

Selon les informations de l'AFP, la CGT du ministère du Travail dénonce une note restreignant l'accès des inspecteurs aux stades et fan zones et a déposé un recours devant le Conseil d'Etat. Ce document précise "les conditions et le contexte juridique dans lesquels s'exerceront les contrôles des agents du système d'inspection du travail dans les enceintes sportives concernées" pendant l'Euro 2016

La note souligne qu'une liste des inspecteurs du travail susceptibles d'intervenir sur les sites sera transmise au préalable aux organisateurs et que ces agents de l'Etat devront s'accréditer pour chacun de leurs contrôles, les privant de fait d'interventions inopinées permettant de déceler d'éventuelles fraudes.

"Pour accéder à l'intérieur des stades", l'agent de contrôle devra "présenter sa carte d'identité et sa carte de service. Une photocopie du recto uniquement de la CNI est faite et gardée le temps du contrôle (...) et une accréditation impersonnelle lui est remise, pour la durée du contrôle", précise un compte-rendu de conférence téléphonique entre les différentes directions régionales du travail et leur direction centrale en date du 11 mai. Ce dispositif "constitue une dérogation aux règles habituelles d'intervention dans les entreprises qui se justifie d'une part par la situation d'état d'urgence dans laquelle se trouve la France mais également au nom de la mission de service public confiée aux organisateurs de l'Euro", explique ce même document. 

>>>> À lire aussi : Euro 2016 : petit debrief rhétorique de nos debriefeurs de matchs

Lu sur L'Express

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !