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Manuel Valls : prêt à dissoudre des groupes de "l'ultragauche"
©Reuters

Violences

Suite aux violences commises en marge des rassemblements contre la loi Travail, les groupes de "l'ultragauche" sont dans le viseur de Premier Ministre.

Ce jeudi, au Sénat, Manuel Valls a abordé le sujet des violences commises par les groupes de "l'ultragauche". "A chaque fois que nous pouvons dissoudre des organisations qui existent et qui se livrent à des violences, nous le ferons. Nous l'avons fait pour des groupes liés à l'islam radical, nous l'avons fait pour des groupes d'extrême droite. Et s'il le faut, et si les groupes sont bien identifiés, nous le ferons bien évidemment quand il s'agit de l'ultragauche.", a – t – il déclaré. "Je l'avais d'ailleurs dit en 2012, je suis inquiet sur la montée de cette ultragauche, qui s'en prend aux institutions de la République et qui représente des centaines d'individus", a poursuivi Manuel Valls. 

Alors qu'une manifestation anti-loi travail était organisée ce jeudi après-midi à Paris, Manuel Valls a de nouveau précisé que les ordres donnés par le ministre de l'Intérieur étaient "particulièrement clairs" pour "interpeller, protéger et faire en sorte que ces incidents n'aient pas lieu". Le Premier ministre répondait ainsi à ceux qui "mettent en cause la police et le gouvernement comme si nous organisions nous-mêmes ces violences pour discréditer le mouvement social".

En effet, huit organisations (la CGT, Solidaires, FSU, SAF (avocats), Unef, FIDL, UNL et la Ligue des droits de l'Homme) ont réclamé mercredi l'ouverture d'une enquête préliminaire sur les "dysfonctionnements du maintien de l'ordre et "les choix opérés par le ministère de l'Intérieur" lors des rassemblements contre la loi Travail.  

Lu sur L'Express

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