Rythmes scolaires : "Le coût est très supérieur à ce qui avait été annoncé" dénonce François Baroin<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Société
Rythmes scolaires : "Le coût est très supérieur à ce qui avait été annoncé" dénonce François Baroin
©Reuters

Sortez le chéquier

Le président de l'Association des maires de France (AMF) réclame une rallonge de 640 millions d'euros.

La réforme des ryhtme scolaire refait parler d'elle, trois ans après son adoption. Cette fois, ce sont les maires qui râlent, à travers l'Association des maires de France (AMF). Interrogé par Le Parisien, son président François Baroin dénonce le coût important de fonctionnement qui étouffe de nombreuses communes. "Le coût est très supérieur à ce qui avait été annoncé" affirme l'ancien ministre Républicain. "On ne peut pas demander à des petites communes rurales de porter à bout de bras un aménagement de cette nature, sans accepter son prix réel. L'Etat nous a vivement encouragés à embaucher des contrats aidés, et il a fallu gérer des contraintes réglementaires, les questions de sécurité, l'aménagement général, l'organisation des transports scolaires... Tout cela a un coût. Pour nous, c'est une négociation à 640 millions d'euros."

Malgré tout, le président de l'AMF ne réclame pas l'abrogation de la réforme. "La revendication des maires ne porte pas sur la remise en cause de la réforme, mais sur son financement" affirme François Baroin. Il reconnait d'ailleurs que la réforme a permis à de nombreux enfants exclus des activités sportives ou culturelles à y prendre part. "Certains dans le débat politique veulent revenir sur la réforme, il y aura un débat à ce sujet après la présidentielle, en cas d'alternance" a souligné le maire de Troyes.

Lu sur Le Parisien

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !