Carburant : "la situation s'améliore" mais "la crise n'est pas terminée" (Vidalies)

Depuis près d'une semaine, la crainte d'une pénurie de carburants s'est étendue sur la France : 20% des stations essence du pays étaient en difficulté vendredi, à cause en particulier de l'arrêt de six des huit raffineries du territoire.

Manuel Valls a officiellement convoqué une réunion au sommet à Matignon ce samedi, réunissant les acteurs du secteur pétrolier (raffineurs, distributeurs pétroliers - intégrés, indépendants, grande distribution, stockeurs), les représentants du secteur des transports (fédérations professionnelles, ports) et plusieurs ministres.

Alain Vidalies, le secrétaire d'État aux Transports, a déclaré à l'issue de la réunion que la "situation s'améliorait" dans l'approvisionnement en carburant. Il faut toutefois "continuer les efforts" car "nous ne pouvons pas parler d'une crise qui est terminée", a-t-il concédé.

Le gouvernement veut "permettre que l'accès aux stocks soit garanti" et "les interventions de déblocage continueront si ça s'avère nécessaire", a-t-il ajouté. "Nous allons continuer ce travail avec une grande détermination".

Le risque d'une pénurie généralisée est peu important. "Le volume des stocks est en moyenne d'environ 115 jours de consommation, presque quatre mois, (et) l'équivalent de 3 jours a été utilisé", indique le porte-parole du secrétariat d'Etat aux Transports.