Jean-Luc Mélenchon : "Il y a dans ce pays une contre révolution dont le gouvernement est à l'initiative"<!-- --> | Atlantico.fr
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"40 personnes bloquent le pays dans un acte de pur autoritarisme", a déclaré Jean-Luc Mélenchon à propos du gouvernement.
"40 personnes bloquent le pays dans un acte de pur autoritarisme", a déclaré Jean-Luc Mélenchon à propos du gouvernement.
©France2

Grand oral

Le candidat à l'élection présidentielle de 2017 était l'invité de David Pujadas jeudi 26 mai pour le dernier numéro de l'émission "Des paroles et des actes".

Particulièrement vindicatif face à David Pujadas qui l'invitait à commenter le projet de réforme du Code du travail, Jean-Luc Mélenchon a tout d'abord déclaré :"Il y a dans ce pays une contre révolution en cours dont le gouvernement est à l'initiative (…) 40 personnes bloquent le pays dans un acte de pur autoritarisme (…) Je suis favorable au fait que l'on sorte par le haute de cette histoire. Quand une heure supplémentaire était payée 25% et qu'elle sera payée 10%, c'est une heure complémentaire (…) Quand vous êtes dans une entreprise et qu'il n'y a pas de syndicat, vous êtes tout seul. Il s'agit de gens qui se trouvent dans la galère, et sans aucune raison, cette loi va compliquer leur vie".

"La révolution, on va y arriver, et par les urnes, la révolution citoyenne, c'est surtout une révolution qui part de quelque chose de plus important (…) Je m'intéresse à la façon dont les événements surgissent, les révolutions ne sont jamais décidées par personne. J'essaye de comprendre les événements pour y trouver ma place, pour savoir comment dans une grande nation comme la nôtre, un événement peut se produire (...) Par principe et par doctrine, c'est par les urnes que cela doit se produire, si je suis élu, nous commencerons par changer la constitution", a poursuivi l'eurodéputé, à propos de l'échéance présidentielle de 2017. 

Jean-Luc Mélenchon a ensuite justifié sa décision de se déclarer candidat à la présidentielle sans passer par une primaire de la gauche, comparée à une "machine à confusion". Au mois de février, les communistes, qui soutiennent la primaire, avaient assuré ne pas avoir été consultés avant cette annonce.

"L'expérience montre qu'un événement fortuit provoque l'effondrement. (...) Cet événement fortuit est au bout de la rue (…) Ce point d'ébullition est en vue en France. C'est le moment où plus aucune autorité n'est crue ni supportée", a-t-il ajouté, après avoir interrogé sur une phrase publiée sur son blog. 

"Je suis partisan du protectionnisme solidaire", a également déclaré Jean-Luc Mélenchon, qui veut "rétablir la coopération au lieu du libre-échange", à propos de la percée des partis populistes dans plusieurs pays européens. 

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Vu sur France 2

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