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Loi Travail : "Ni retrait du texte, ni remise en cause de l'article 2", confirme Manuel Valls
©Présidence de la République (site Internet)

Contestation

Bruno Le Roux, chef des socialistes à l'Assemblée, a tendu mercredi la main aux frondeurs."Ni retrait du texte, ni remise en cause de l'article 2" a répondu Manuel Valls.

Le gouvernement semble fléchir face aux contestations sur la loi Travail. Alors que le mouvement a atteint les raffineries et les centrales nucléaires, le gouvernement semble au point de reculer. Voici ce que nous savons : 

  • Bruno Le Roux, président du Groupe PS à l'Assemblée nationale, a proposé une réécriture de l'article 2 du texte sur la hiérarchie des normes, sans toutefois le supprimer. Autrement dit, on reviendrait sur le principe que les accords de branche en entreprise puissent prendre le pas sur la loi.
  • Au même moment, Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, a déclaré qu'il "n'est pas question de revenir" sur l'article 2 du projet de loi.
  • Frédérique Espagnac, sénatrice PS et proche de François Hollande, a déclaré "indispensable" de réécrire l'article 2.
  • François Hollande doit partir demain pour Tokyo pour le sommet du G7.
  • Le conflit contre la loi Travail s'intensifie : raffineries à l'arrêt ou au ralenti et utilisation des réserves stratégiques de carburant, menaces de blocages sur les ports et les centrales nucléaires, nouveau mouvement de grève des cheminots.
  • Le Premier ministre Manuel Valls clôt le débat à l'Assemblée nationale : "Il n'y aura ni retrait du texte, ni remise en cause de l'article 2 car c'est le cœur la de philosophie du texte", a-t-il déclaré devant les députés.

15h20 : "ni retrait du texte, ni remise en cause de l'article 2" affirme Manuel Valls

Le Premier ministre s'exprimait à l'Assemblée nationale devant les députés : "Il n'y aura ni retrait du texte, ni remise en cause de l'article 2 car c'est le cœur la de philosophie du texte", assure-t-il. "Il faut lever les blocages. 11 dépôts ont déjà été débloqués, encore un l'a été ce matin. Nous le faisons car nous considérons que les Français doivent pouvoir s'approvisionner, aller travailler sans avoir à attendre des heures devant leur stations-service. Nous agissons pour les Français et pour que notre économie ne soit pas asphyxiée. Et nous mettrons tout en œuvre pour que cela se produise. Aucune option ne sera écartée, les forces de l'ordre interviennent depuis vendredi et continueront à le faire."

"C'est une organisation minoritaire qui veut faire plier le gouvernement" poursuit le Premier ministre. "C'est parce que cette organisation a échoué dans le dialogue que nous avons engagé que la CGT essaie de bloquer le pays. Je respecte cette organisation, son histoire, ses militants. Ma porte est toujours ouverte pour le dialogue, mais la CGT ne fait pas la loi dans ce pays."

15h10 : Les médecins veulent la priorité aux pompes

La Confédération des syndicats médicaux français demande "à toutes les préfectures de ne pas entraver le travail des médecins et de leur donner un accès prioritaire et illimité aux stations réquisitionnées. Ne nous rationnez pas (...). La santé des Français est une priorité absolue."

15h05 : La fédération FO Energie et Mines appelle à son tour à la mobilisation

Le syndicat a affirmé qu'il "s'associait" aux grèves prévues ce jeudi et le 14 juin contre le projet de loi Travail, et initiées par la CGT Mines-Energie, première force syndicale du secteur. Là encore, l'article 2 est dans toutes les têtes.

15h : Le blocage des raffineries coûte 45 millions d'euros par semaine à Total

Si les blocages assèchent de nombreuses stations-service, ils ont aussi un coût, estimé à 45 millions d'euros par semaine pour l'entreprise Total. L'entreprise ne cesse de menacer d'interrompre ses investissements en France si la grève se poursuit.

14h35 : Bruno Le Roux fait marche arrière

Le patron des députés socialistes assure qu'il ne veut pas supprimer l'article 2 de la loi Travail. "Il y a des débats qui n'ont pas été clos en première lecture, je ne sais pas s'ils aboutiront, mais ils doivent pouvoir continuer à vivre. Quand je parle de cela, ce n'est pas pour revenir sur la philosophie de l'article 2, c'est pour le compléter".

14h20 : Concernant les blocages, François Hollande a changé de discours depuis son élection

Le chef d'Etat considérait en 2010 que ce n'est "pas aux politiques de dire ce que des syndicats doivent faire." Aujourd'hui, le discours a bien changé et l'exécutif réclame la fin des blocages de la CGT. 

14h : Bruno Le Roux, Bruno "Relou", le lapsus (révélateur?) de Stéphane Le Foll

Voilà qui a bien amusé les journalistes présents à la conférence de presse de Stéphane Le Foll. En souhaitant évoquer Bruno Le Roux, patron des sénateurs socialistes et favorable à un recul du gouvnerment sur la loi Travail, le porte-parole du gouvernement a eu un lapsus probablement révélateur de son état d'esprit.

13h45 : L'opposition réclame une réquisition des salariés

Face à la grève, Xavier Bertrand ou encore Eric Ciotti réclame une réquisition des salariés. "Il faut réquisitionner, comme Nicolas Sarkozy l’avait fait en 2010. C’est une mesure d’intérêt général, on ne peut pas laisser le pays bloqué par une petite minorité" affirme ce dernier. Ce matin, le porte-parole du gouvernement refusait, pour le moment, cette option.

13h35 : Alain Juppé met en garde le gouvernement contre un recul

"Si le gouvernement recule, le sentiment d'impuissance s'aggravera encore, il ne pourra plus agir" souligne le maire de Bordeaux sur Europe 1. Selon lui, "le gouvernement s'est engagé dans cette réforme en dépit du bon sens" et se retrouve désormais "dans une impasse."

13h30 : Force ouvrière veut continuer le combat

13h25 : le gouvernement confirme l'utilisation des stocks d'essence stratégiques

Face au blocage des manifestants, le gouvernement a admis avoir commencé à puiser dans les stocks stratégiques du pays. L'information avait été révélé par l'l'Union française des industries pétrolières (Ufip) ce matin. "Nous avons utilisé ces stocks d'une manière qui reste relativement marginale" a expliqué le  secrétaire d'Etat aux Transports, Alain Vidalies  à la sortie du Conseil des ministres.

13h15 : un enjeu crucial

Pour l'entourage de Manuel Valls, le maintien de l'article 2 est indispensable. Son retrait serait une ligne rouge à ne pas franchir, selon les dires de ses proches.

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